mercredi 18 mai 2022

Ode à Cassandre

 De Cassandre : 

« Je ne crois absolument pas que 58% des votants soient victimes du syndrome de Stockholm!» 

Et vous, chère Cassandre, de quel syndrome êtes vous la victime ? De celui de Cassandre, fille de Priam, roi de Troie, qui a le don de voyance, mais que personne ne croit ? 

Très chère Cassandre
« Cinquante huit pour cent » ?
Vous devriez redescendre
À un chiffre décent !

Comment voulez vous qu’on vous croit,
 Cassandre Cassandre Cassandre,
Si vous dîtes n’importe quoi ?
Vous nous couvrez à tort de cendres
Fille de Priam, roi de Troie ! 

Ce ne sont pas des babioles
Les votes des pauvres mortels
Pas étonnant qu’on vous viole [1]
Sur les autels des Immortels




Note  [1] Lors de la prise de Troie, Ajax viole Cassandre dans le temple d’Athéna.

mardi 15 octobre 2019

Ode & Pastiche à GRETA



Il y eût Greta Lovisa Gustafsson 
 Dite Garbo 
 Que l'on regretta et son nom encor sonne 
 D'un son très beau 

 Tandis que toi pauvre nourrissone 
 Malgré ton show 
 Tu n'as pas ce je ne sais quoi qui frissonne; 
 Parce qu'il fait chaud ? 

 Elle aussi, la Garbo, venait de Suède 
 D’hyperborée 
 Mais rien en elle qui fut comme, si laide, 
 Ta logorrhée.



Autiste, autiste était ton âme 
 A cause, à cause de l' infâme. 

 A cause de l'infâme Climat 
 Qui a séché tous les frimas ! 

 Tu ne t'es pas consolée, 
 Bien que si loin t'en soit allée. 

Et Climat, climat si solaire 
 Dit à ton âme trop polaire : 

 Est il possible ce réchaud, 
 Ce changement pour les fachos ? 

 Ton âme dit au Climat : sais-je 
 Moi même où mène ton piège 

D'être brûlants bien que glacés 
 Comme des sorbets menacés ?



jeudi 19 juillet 2018

Il faut vivre avec son temps

Rien n'est plus risible que l'attachement nostalgique au passé. Il m'arrive encore d'en être la dupe, par romantisme ou par imagination.
On se souvient de la suppression des Mademoiselles de l’état civil, qui a tant fait couler d'encre, noire ou sépia.
Adieu Mademoiselle. — Ex-France. Félix N. 26 février 2012
Adieu mademoiselle.  Eugénie Bastié. 20 avril 2016

En fait, cette éradication syntaxique n'était qu'une mise en conformité de la loi avec la vie. Il était temps, en fait.  En fait, on n'avait pas réalisé à quel point un tel stéréotype était humiliant pour les femmes !  En fait, c'était une douce violence, une violence faite comme en fête, en fait, aux femmes !

Jadis on appelait demoiselle une personne qui n'était pas encore mariée.  Avec une connotation de virginité : "elle est encore demoiselle."  Une demoiselle d'âge mûr. "Je suis une vraie jeune fille"dit elle = je suis vierge.
Au moyen êge on disait carrément Pucelle.  Jeanne la Pucelle.
C'est cela, qui était insoutenable à la Féministe. Cette allusion au pucelage, en hommage à la grande nature ! N'appelait on jadis le mariage l'hymen ou l'hyménée ?

Or non seulement aujourd'hui l'hymen se remplace, mais de vraies jeunes filles il ne s'en trouve guère. Dès lors, à quoi bon les nommer ainsi ?
Il y a la fillette puis la femme. Sans transition. Très vite la collégienne acquerra un savoir érotique qui ferait pâlir le Marquis de Sade et rougir Justine.  Bientôt elle même n’aura plus rien de secret pour le prognathisme phallique à l'oeuvre dans son établissement.  La plaquette de pilules est sagement rangée dans le cartable avec les crayons de couleur; malgré cette précaution elle s’est déjà délestée volontairement de quelques fœtus, ce qui lui valut les félicitations de sa professeurE d'économie libidinale, qui est une sage femme, ainsi qu'une mention  AA + sur son livret périscolaire, périnéal et scolaire.

A proprement parler l'état de vierge n'existe plus. Non que l'hymen, cette survivance membraneuse patriarcale ait disparu du fond des anatomies, mais la chasteté, la pureté, la candeur et même la décence ne sont plus que des souvenirs.
Comme le dit Don Juan dans son enfer :
" Adieu la Pucelle! Qui de nos jours n'est plus qu'une affranchie non décachetée, comme une lettre cochonne pas encore ouverte."
Que la nature dans sa grande sagesse ait jugé bon de cacheter ainsi la femelle de l'espèce d'un sceau
de cire rouge n'est qu'un stéréotype de plus.

Il en est, il doit en être ainsi, de la suppression des mentions risibles de Père et de Mère, et autres vieilleries lexicales des actes de l'état civil.
Ce n'est, là encore, qu'une mise à jour très nécessaire aux nouvelles données du réel.

Simonet de la France Insoumise

Cette mesure est l'œuvre de Simonet une des FI filles au Sénateur.

Il faut vivre avec son temps ! Avoir son IPhone, se faire enculer régulièrement, oser le clito de sa femelle, même après 35 ans de communauté de lit et de bidet. 
Nolite conformari huic sæculo disait Saint Paul, en marche vers le marcionisme,
Ce que la Sainte Eglise  traduisait en vivant avec son siècle.

 Fuck God ! gueule la Femen qui croit que Dieu est un godemiché, l'Univers un anus, le Big Bang un orgasme, plus ou moins simulé, quant aux trous noirs n'est ce pas...

Plus de mamans plus de papas,
Plus de papis,
Ni papillons, ni libellules
Dans les épis
Mais la vermine qui pullule
Et nous épie
Et parent 1 et 2  s'enculent
Devant baby





mardi 5 juin 2018

L’Épée de David contre le Goliath misogyne

« Se tromper au sujet du problème fondamental de l’homme et de la femme, nier l’antagonisme profond qu’il y a entre les deux et la nécessité d’une tension éternellement hostile, rêver peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, voilà les indices typiques de la platitude d’esprit. Un penseur qui, dans cette dangereuse question, s’est montré superficiel — superficiel dans l’instinct ! — doit passer pour suspect d’une façon générale. Mais il se trahit et se dévoile aussi. Pour toutes les questions essentielles de la vie et de la vie future, son jugement sera vraisemblablement trop « court » et il ne pourra les atteindre dans leurs profondeurs. »
Nietzsche. Par delà le bien et le mal

Vous pourrez, ICI, lire l'interviouve de l’Excalibur levée contre les misogynes, et contre les « néo-féministes » qui ont trahi « le féminisme historique ».
 Usant de cette thèse crtypo-féministe comme d'un marchepied, nous allons tenter en la critiquant, de faire apercevoir la nôtre.  C'est le mieux que nous puissions faire devant la confusion sur ce sujet le plus profond, quand la virilité spirituelle croupit dans les marécages œstrogéniques du Kali Yuga.

    La revue Eléments demeurera pour nous celle qui nous fit connaître « La métaphysique du sexe » de Julius Evola. Mais le magazine évolue et avilit Evola.  Aujourd'hui sur la question fondamentale du féminisme le périodique n'éponge que les flux abondants du néo-con Taguieff et de la néo-dinde Eugénie Bastié, qui fit sortir l'Epée féministe des eaux.

     Ainsi entre un antiféminisme néocon et un alter féminisme cucul, s'est glissé un crypto- féminisme concubin, celui de l'Epée, qui les a déjà réuni dans l'indigent dossier d'Eléments.  Leur caractère commun, particulièrement risible, c'est qu'ils accusent les féministes d'avoir trahi le féminisme historique, lors même qu'elles l'appliquent rigoureusement à la lettre, dans la plus stricte orthodoxie.
     Il est indubitable que la virulence féministe a connu une accélération exponentielle ces dix dernières années, mais loin de correspondre à une révision doctrinale, à une trahison des principes, il s'agit au contraire d'un retour aux sources du féminisme intégral.
 Lors des agressions sexuelles de Cologne, beaucoup s'étaient indignés de ce que la racaille féministe avait détourné vers les hommes en général, et « les blancs » en particulier, sa condamnation, en ignorant délibérément l'origine extra-européenne des agresseurs.
Depuis cet événement, on a commencé à entendre par ci par là,que le féminisme était dévoyé, dénaturé et les féministes actuelles trahiraient la cause des femmes pour la cause de l'invasion migratoire.
 Pourtant, dès les années 70 les féministes américaines appuyées par la CIA et les fondations de milliardaires comme la fondation Rockefeller, s'en prirent aux seuls Mâles Blancs hétérosexuels et firent leur possible pour détourner sexuellement les jeunes filles du blanc vers le noir, du WASP vers les dites « minorités opprimées ».

    Soucieuse de ne pas avoir l'air trop néo-con, l'Epée ne s'en prend pas qu'aux seuls Muzz, mais élargit sa critique tranchante à tous les « calotins indignés » dont «  les prêcheurs mahométans qui vocifèrent contre les jupes trop courtes, la nudité au cinéma et la gauloiserie ...»
 Les jupes top courtes, la nudité au cinéma et la gauloiserie sont trois choses absolument distinctes. Ne pas les distinguer révèle un manque de distinction. Fourrer tout ça dans le même sac, c'est un peu court jeune homme !
—  Le jugement sur la longueur de la jupe dépend du caractère de celle qui la porte. Est-ce Aphrodite, prête à se donner, ou Mégère toujours prête à s'indigner ? Est-ce la libertine ou l'allumeuse ?

Boulevard des Filles du Calvaire 
Ces dames marchent ci devant 
Derrière à l'air et l'air sévère 
 Car c'est leur Droit !..et dans le vent. 

 Et de par ce Droit sacré nous ne nous sentons plus libres d'aborder une donzelle qui se promène en nuisette en plein jour.  N'ayant plus ni pudeur ni décence à faire valoir elle a besoin du Droit, donc de la police. D'où le renforcement des lois sur le harcèlement.  Le féminisme est l'habillage légal qui supplée aux jupons et culottes absentes.

 —  La nudité au cinéma ? Vous voulez dire sans doute l'obscénité au cinéma ? Mais pour qui exhibe-t-elle ses charmes, en première et dernière analyse ? Pour le « cinéphile » ou pour  Ben Cinema ?

—  Quant aux gauloiseries, "les prêcheurs mahométans", qui "font du bon boulot" au Bataclan ou en Syrie, ce qu'ils haïssent se sont les gaulois eux mêmes !

 L'Epée taille vaillamment des croupières à tous les « puritains », à tous les « puceaux » et autres refoulés qui lisent Otto Weininger en suivant péniblement le texte avec leur sexe de très petite taille. Car l'Epée n'est pas pieuse c'est là son moindre défaut. Il est une sorte de Don Juan cinéphile aimant « l’érotisme, l’humour, la drague, le cinéma, la séduction, ... la beauté et ... la différence des sexes » .
Mais Don Juan l'impie loue la religion :
 « En vérité, rien ne me paraît plus aimable que la femme chrétienne. Le christianisme est une religion taillée sure mesure pour la femme... » L'Enfer de Don Juan
 Cependant que l'impiété de l'Epée s'inscrit dans une volonté émancipatrice.
« Comme si une femme sans religion n'était pas pour un homme profond et impie quelque chose d'absolument répugnant et ridicule». Nietzsche

 Disons, pour être aimable, que l'Epée est impie mais peu profonde, semblable en cela à celles dont il se veut la lame.   « La femme est une surface qui mime la profondeur ».

Féminisme et progrès social. 

L'Epée lie féminisme et progrès social : « Le féminisme historique et la tradition de progrès social dans laquelle il s’inscrivait jusqu’alors ».
C'est une pure mystification ! Ce serait comme lier Les Verts avec la défense de la nature, sous prétexte qu'ils s'appellent écologistes.  Ou lier  l'Union européenne avec la défense de l'Europe réelle !
Rien, absolument rien de social ne fut apporté par le féminisme : dire que le «  féminisme classique défendait, presque de manière "corporatiste", les intérêts des femmes, que ce soit en matière de droits, de salaires, d’égalité, de liberté », n'est que de la récitation  de perroquet qui répète stupidement, ce que sa maîtresse lui souffle.
La Parité obligatoire c'est de l'égalité, peut être ? Mais le gouvernement féministe qui l'a octroyé, dans le même temps rétablissait le travail de nuit des femmes dans les usines !
La contraception, l'avortement ? C'est de ça, qu'il s'agit ? Du sanglant avortement et de l'abjecte Pilule, potion de magie noire en vue du noir pullulement.  Pilule qui casse le cycle, le cycle des lunes.
Avortement qui anéantit la génération, qui sacrifie le nouveau-né chrétien dans l'étable, sur la table sanglante.

Cela vous paraît un progrès? Soit.  Mais il est indissociable du progrès de la gynécologie médicale, de l'hygiène et de l'obstétrique, progrès qui doivent tout à de certains hommes, les grands cliniciens mâles, les jeunes médecins accoucheurs comme Semmelweiss qui ont dû lutter contre l'arriération des sages-femmes.
Quel fut le rôle du féminisme dans ces progrès réels de l'hygiène et de la médecine ? Aucun, strictement aucun !  Il s'est contenté d'organiser des monstrations dans les années 70 pour exiger Pilule et Avortement qui était pourtant offert par l'Etat capitaliste depuis les années 60.

On doit être indulgent devant la jeune Eugénie ingénue qui a peur que le bébé féministe ne soit jeté avec l'eau sale des menstruations des gorgones féministes. Mais il est plus difficile de tolérer qu'un quidam grimpe sur des estrades pour répandre la plus commune mystification :  lier ensemble féminisme et progrès social.

Féminisme idéal 


« Le terme de féminisme est bien trop polysémique si on ne précise pas ce qu’on met derrière. »
Nous ignorons si le mot est polysémique, polysémite, ou policier, mais nous préférons considérer la chose. Le féminisme réel, celui qui se produit.
Dans féminisme il y a féminin donc il serait aimable ! Pour l'Epée le beau visage souriant du féminisme, (à l'image des féministes elle même) est altéré par le rictus guindé d'« un nouveau puritanisme d'inspiration féministe ».
Nouveau ? Mais dès l'origine les mouvements féministes ont toujours été des ligues de « tempérance », des ligues de vertu, puritaines et démangées par « l'envie du pénal ».

Pour L'Epée le néo-féminisme n'est qu'un retour aux âges victoriens, au stupide XIX siècle constipé, ennemi des femmes : « Ne parlait-on pas, au XIXème siècle encore, ''d’une  personne du sexe'' pour désigner une femme ? » dit il, indigné.
Ce n'était pourtant qu'une ellipse pour dire personne du beau sexe, mais il est vrai que cinquante ans de féminisme triomphant nous ont révélé la caducité de l’expression.
Parler de « personne du sexe » était aussi une compréhension métaphysique et psychologique sur la nature de le femme.
«  Ce qui chez la femme inspire le respect et assez souvent la crainte, c’est sa nature, plus ''naturelle '' que celle de l’homme, sa souplesse rusée de véritable félin, sa griffe de tigresse sous un gant de velours, la naïveté de son égoïsme, son inaptitude à se laisser éduquer, sa sauvagerie profonde, le caractère insaisissable, vaste et flottant, de ses convoitises et de ses vertus... Ce qui, malgré la crainte qu’on éprouve de ce joli et dangereux félin, inspire la pitié pour la femme, c'est quelle apparaît plus dolente, plus, vulnérable, qu'aucun autre animal, plus assoiffée de tendresse et condamnée à plus de désillusions. » Nietzsche  

Mais si l'on veut être résolument moderne, on peut aisément puiser dans la Science, avec le concept de néoténie. La néoténie c'est la « conservation de caractéristiques juvéniles chez les adultes d'une espèce. »
En d'autres termes, le corps féminin est plus juvénile que celui de l'homme par néoténie. En revanche, par compensation, dans sa psyché, «  la femme mûrit plus tôt et davantage, elle est plus prudente, plus posée, de par son rôle de procréation et d'éducation des enfants. » (Philippe Cesse)
En un mot, plus vieille, plus conformiste.
L'importance de la néoténie pour la biologie humaine a été étudiée par Desmond Morris dans ses ouvrages Le singe nu, ou La Femme nue.  J'invite les esprits libres et curieux à les lire.
« Les formes du corps féminin sont le résultat d'une longue Evolution et servent d'autant de signaux sexuels pour attirer l'homme en vue de la copulation » explique Desmond Morris. 

Ensuite, notre David conspirationniste  analyse le « raidissement des rapports entre les sexes», comme « voulu et promu par une partie de nos élites. »
Pourtant, pour ce qui est "des rapports entre les sexes", le raidissement n'avait jamais semblé aux stupides âges antérieurs une entrave à leur assemblage. De plus, on aurait pu croire que nos élites promouvaient plutôt le raidissement entre personnes du même sexe.

Pour le féminisme historique le raidissement était effectivement très mal vu.
Déjà en 1968 l'immense théoricienne Andrea Dworkin demandait fort intelligemment :  «  un philosophe est il encore philosophe quand il bande ? »
Sheila Jeffrey, autre égérie historique, considérée comme « la Simone de Beauvoir américaine », l'inspiratrice de la théorie du genre, démontrait brillamment que : « les relations sexuelles entre un homme et une femme ne sont acceptables que lorsque le pénis de l’homme est mou ».
D'ailleurs avec une logique de fer, contre le raidissement, des féminismes en 1972 avaient fondé le philanthropique SCUM ! Society for cutting up men. Faut il traduire ?

On dira, l'Epée dirait, car on peut la faire parler sans crainte de se couper, tant son alter féminisme domestique est prévisible, que ce sont des exagérées, des folles, des hystériques qui gâchent le VRAI féminisme.
Mais c'est LE féminisme qui est exagéré, hystérique, irrationnel. Et il n'y en a jamais eu d'autre.
— Si tu en veux un autre, il te faudra commencer par le créer.
 Fonder cette niaiserie de « l’harmonie entre hommes et femmes », tombant sous le coup du jugement de Nietzsche cité en exergue auquel il n'y a rien a retrancher.

L'Epée a parfaitement le droit d'être crypto-féministe ou trotsko-féministe, cela relève de sa nature, de son instinct — peut être aussi de son mariage— , mais il n'a pas le droit d'être à ce point ignorant du sujet qu'il prétend traiter en haut des chaires, en prêtant au féminisme des vertus qu'il n'a jamais possédé.
Un simple regard historique, même superficiel, s'il ne suffit pas à révéler l'être du féminisme, suffit à dévoiler son apparaître, à découvrir ce que le féminisme a toujours dit et fait.

 Avoir un problème avec les femmes  

Les antiféministes et « la plupart des misogynes [qui ]sont de fieffés puritains » « font preuve d’une grande erreur d’appréciation, une erreur qui ne peut s’expliquer que par le problème qu’ils ont non pas avec le féminisme mais avec les femmes. » Ainsi parlait l'Epée de Damoclès qui pend au nez des misogynes !

Tel est le mode de penser féminin dans toute sa hauteur!  Et le caniche cryto féministe dans toute sa bassesse. Tu critiques le féminisme ?   ergo tu as un problème avec les femmes !
Et si c'était plutôt le contraire ? Si la soumission au féminisme ne pouvait s'expliquer que par la soumission ordinaire du mâle de l'espèce à sa femelle.
La servitude des cryto féministes ne peut s'expliquer que par leur dépendance non pas au féminisme, mais à leurs bonne-femmes. Ils pensent comme elles, petitement. La poule fait chanter le coq.

Salomon dit « L’homme amoureux suit la femme comme un bœuf que l’on mène au sacrifice. »
Le bœuf contemporain en rajoute sur le féminisme. Sa réputation de virilité en dépend.
Car il y a un chantage dans le soubassement de la doxa féministe. Un chantage sexuel. La pseudo « domination masculine », procéderait d’une angoisse : celle de l’homme face à l’éros féminin, décrit comme insatiable et illimité. Face à lui, la puissance virile ne serait qu’une impuissance.
C'est le bobard fondamental.
Face à cette exubérante libido, seul le mâle féministe serait à la hauteur.
Ce que spontanément ce dernier traduit par celui « qui assure »
Donc les rares antiféministes ont eux, "un problème" avec les femmes, un problème sexuel ! Tu critiques le féminisme parce que tu es un frustré, ou qui ne sait pas faire jouir les femmes.
Là gît l'explication psychologique de la capitulation générale de H.

En vérité ce n'est pas le féminisme qui est dévoyé mais sa contestation.
La critique du féminisme pense dans et avec les critères du féminisme .
Un type qui prétend chérir la drague et l'érotisme dans la gynécocratie régnante, on ne voit pas bien ce qu'il peut chérir, sinon la drague et la liberté sexuelle des filles.

La soumission à la femme et au féminisme est la plus profonde, la plus inconsciente, elle trahit la race de l'âme ; ensuite idées et opinions coulent de source. Le féminisme n'est pas une idéologie mais une ontologie.
La virilité spirituelle ne s'acquiert pas par l'artifice comme les néo musculatures. Aujourd'hui, les mâles sont fiers d'être devenus d’authentiques gynécologues savants, leur problématique est toute centrée sur le cénacle humide de la gynécocratie.  « La femme domine maintenant l'homme en tant que celui ci devient esclave de ses sens », « l'homme devenant simple objet de plaisir manipulable » dit Julius Evola.
Qui ajoute : « la matérialisation de la virilité est la contrepartie inévitable de toute féminisation du spirituel. »
Le féminisme enlaidit et avilit les deux sexes, le plus physiquement répugnant étant F, le plus intellectuellement abject étant H.






vendredi 16 mars 2018

Gloses marginales et vaginales

Les hommes parlent en mangeant, les femmes mangent en parlant. 
On connaît tous le Dîner de con, mais connaît-on les Monologues du vagin, qui s'exprime sans serviette ?
En hommage à cet exploit ventriloque, les ministres et ex-ministres Schiappa, Bachelot, El Khomri sont montées sur scène dans une salle de théâtre touffue qui sentait un peu fort, pour faire vagir chacune le sien sans doute, nous ne savons pas comment ça se passe, nous préférons éviter d'y penser.
Certaines personnes gagneraient beaucoup à s'abstenir de toute allusion à certaine partie de leur anatomie. La réserve et la pudeur sont très nécessaires où cesse tout attrait.
La seule imagination de ces boutiques, où nous entrerions volontiers tenues par des mignonnes, mais rapportée à certaines personnes, lève le cœur !
Plus elles sont rebutantes plus elles sont féministes ! Et plus elles sont féministes plus elles évoquent volontiers ce qu’elles ont entre les jambes.



La Secrétaire d'Etat fait sentir le féminisme

  De Haas qui ose plutôt le clito, n'était pas invitée. La réconciliation féministe, entre vaginales et clitoridiennes, n'est pas encore à l'ordre du jour.
 Je n'invente rien.  Il y a eût, il y a toujours, un débat féministe, et des plus consacrés, et des plus considérables, objet de thèses, de compilations, de disputations scolastiques, sur la fonction de ces organes. Les Mères fondatrices du féminisme soutenaient mordicus que le vagin n'était pas un organe sexuel. C'est un organe de la phonation. Les mêmes soutiennent que l'anus, chez les messieurs, est un orifice essentiellement sexuel.
Il est bon de porter à la connaissance du gros public ces centres d’intérêt de prédilection, ces obsessions féministes classiques.

Citations

 " Les hommes, comme caste dominante, ont littéralement créé un organe sexuel chez les femmes : le vagin. En effet, cet organe, d’un point de vue biologique, est un organe reproducteur. Non pas sexuel. Il n’est pas fait pour la pénétration telle qu’elle est pratiquée par les hommes"
  "Les hommes au fil des millénaires multiplient les pratiques à risques sanitaires. Les risques qu’ils noues [SIC] font encourir n’ont rien de naturel, la pénétration comme pratique sexuelle n’a rien de naturel. Donc le plaisir qu’ils tirent de toute cette mascarade coïtale ressemble fort à ce qu’ils font dans tous les autres domaines : domination."
" En transformant le vagin en organe sexuel, les hommes comme caste ont, dans un même geste de violation, colonisé les femmes et naturalisé cette colonisation. ".
" Les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont." 
"L'homme est sexuellement facultatif.  Si le clitoris détrône le vagin comme centre de la jouissance féminine, les hommes peuvent craindre de cesser d'être sexuellement indispensables. En fait, si l'on considère seulement l'anatomie, c'est tout ce qu'il y a de plus vraisemblable. Les relations saphiques représentent un exemple, reposant sur des données anatomiques, de l'inutilité de l'organe mâle."
         "Un homme sans pénis peut être un excellent amant pour une femme."
    " Quand une femme jouit avec un homme, elle ne fait que collaborer au régime patriarcal, rendant érotique sa propre oppression."
" Les relations sexuelles entre un homme et une femme ne sont acceptables que lorsque le pénis de l’homme est mou"
" La focalisation sur l’orgasme vaginal et la disqualification de l’orgasme clitoridien, soutenue notamment par les textes psychanalytiques de Freud, relègue ainsi nombre de femmes au rang de femmes « frigides ».  La réhabilitation du clitoris entraînerait une relégation des hommes comme « sexuellement facultatifs » et représenterait à ce titre une vraie menace pour l’institution hétérosexuelle." 
(AuteurEs : Anne Koedt , Andrea Dworkin, Marilyn French, Sally Miller Gearhart, Sheila Jeffreys...toutes, grandes penseuses reconnues.)

 Vous croyiez peut être que la De Haas avait improvisé son Osez le Clito ?
Elle n'a fait qu'ânonner son catéchisme féministe, inflexible, immuable, qui se transmet de mère en fille.

Politique 


Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique.  Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !
On regrettera cependant que les intervenantes n'aient pas osé une critique idéologique du féminisme.
Ces trotskistes n'ont pas la vigueur de leurs confrères du WSWS. qui manifestent un premier frémissement antiféministe digne d'être rapporté venant de l'extrême-gauche.
Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer leur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.
Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
 El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
Monsieur Schiappa du POID qui organisait le meeting de Montreuil, peut être fier de sa fille, elle a été à l'honneur.

Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d'avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l'institution des Women's studies qui vont créer de toute pièce des "elites" scolastiques.
Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme.
C'est ce qu'on appelle, un peu sottement, en langage asexué, le sociétal qui remplace le social.
Ses mensonges sont les mensonges de l’idéologie dominante. Bénéfice : le féminisme affiché donne une allure d'avant garde à la réaction impérialiste. Par lui un gouvernement de pure régression sociale, comme le nôtre, se pare de "progressisme".  Comme le gouvernement de la gauche plurielle qui rétablit le travail de nuit des femmes dans les usines, au nom de l'égalité des sexes !


Philosophie


Philosophiquement le féminisme est un irrationalisme absolu, qui correspond à l'idéologie post moderne du capitalisme en décomposition.
Ce n'est pas une théorie de l'aliénation ni une critique de l'idéologie dominante, mais une attaque en règle contre les représentations mentales populaires qui seraient des stéréotypes, c'est à dire l'intégration de l'oppression patriarcale. 
C'est un immatérialisme définitif. Si la réalité ( la détermination sexuelle) existe bien, elle n'est pas significative, seule compte (existe vraiment) sa perception (le genre).
La réalité extérieure, en dehors de sa représentation mentale, n'existe pas vraiment, car elle est complètement dépendante de l'esprit des sujets qui la perçoivent. La réalité perçue n'est que la somme des perspectives soit la Perspective majoritaire. Les points de vue se rejoignent dans une communauté de représentation par l'intégration des stéréotypes dictés par l'oppression patriarcale multiséculaire.
Ici, le « consensus de réalité » ne vient pas de Dieu comme pour Berkeley mais de la Domination Patriarcale.

C'est une erreur profonde de croire que « les gens », que les masses populaires connaissent le féminisme. Ce dernier n'agit sur elles que sous forme du spectacle ou de la coercition politique par les lois et mesures édictées par le code pénal gynécocratique.
Car le féminisme réel est devenu un féminisme d'état.
La critique n'est pas radicale en ceci qu'elle ne s'en prend pas à la théorie de l'Oppression de F par H, mais aux excès de féministes extrémistes.  Dans la masse vit un féminisme de sens commun, très lié à la galanterie pour H, et à la sempiternelle plainte geignarde pour F, et issu d'une part de la pensée catholique qui est matriarcale, notre sainte mère l'Eglise, et d'autre part de la gauche laïque avec la défense des plus faibles = civilisation.

Donc la coercition gynécocratique n'influe pas en profondeur sur la psychologie des masses, sur leur manière de ressentir les rapports HF, et les hommes ne remettent pas leur « féminisme » spontané, imaginaire, en cause.
Le savoir est aliéné par l'abstraction. Ne pas confondre le concept et l'abstraction.
 Ainsi il y a dans le champ culturo-mondain un féminisme abstrait, hypostasié, absolu. Celui qui répond à l’idée incontestable de l'Oppression de F.
 Quiconque critique le féminisme n'est qu'un « machiste », un « sexiste », un frustré, un gros-lourd, un mec chelou ! Un oppresseur jaloux de son oppression. 
N'a t-on pas lu et entendu la lie du sexe mâle, sa plus définitive crasse, ses représentants les plus vulgaires, les plus puants, les plus grossiers, les plus putassiers, applaudir la pénalisation des clients des prostitués ?  Le mâle féministe se montre bien plus répugnant, cent fois, mille fois plus répugnant, que son pendant femelle. (Dans mon Enfer de Don Juan le personnage le plus grotesque n'est pas Elvire, mais le Commandeur.)

Pourtant cette fable stupide et irrationnelle de « l’immémoriale oppression de F » contredit à toutes les données historiques et anthropologiques. Elle est la fausseté même. Faut il, pour y ajouter foi, avoir perdu toute raison et toute notion, méconnaître les lois de la vie, de l'anthropologie, de l'histoire, et même de la physique.
 Car toute action reçoit obligatoirement une réaction opposée, au moins égale à la force employée.
L’absence d’une opposition construite, d’un barrage puissant au torrent des eaux féministes prouve l’inanité de son principe.
 Aucun pouvoir, jamais, ne s’est laissé abattre pacifiquement, paisiblement. Les privilégiés ne se sont jamais laissé déposséder sans réagir. Et la violence de leur réaction fut proportionnelle à ce qu’ils allaient perdre. Ni les esclavagistes, ni les féodaux, ni les capitalistes… Jamais.
 "À plus forte raison les détenteurs d’un privilège aussi viscéral, aussi sexuel, aussi inscrit dans la chair du monde, et aussi vieux que la Nuit !" L'Enfer de Don Juan.
On aurait donc dû trouver les hommes, les privilégiés du "patriarcat" en face du féminisme, coalisés, farouches.
Ce fut le contraire qui se produit.

Scolie


L'Enfer de Don Juan : Ce livre devrait être la Bible MGTOW.  Avant la naissance de ce mouvement je l'avais intuitivement pressenti, puisque mon Don Juan, le séducteur irréductible qui préfère l'ascétisme à la soumission féministe est le père spirituel de tous les MGTOW.
Le dégoût explicite des femmes est le dégoût des femmes existantes. Façonnées par le libéralisme et le féminisme. C'est effectivement une horreur. La plasticité est la marque d' homo sapiens. L'Histoire produit des « humanités » singulières.
MGTOW est un mouvement de virilité spirituelle, la vraie réponse au féminisme.
La gynécocratie est le plus ultime asservissement de l'homme qui prélude à tous les autres, et la déchéance de la femme, la Matière, mater, enfin délivrée de la Forme.
La virilité spirituelle est la Forme, le principe, la pierre angulaire, la substance (au sens métaphysique).
 Elle ouvre nécessairement sur des qualités intrinsèques, mais même l'absence de certaines de ces qualités ne prouve pas son absence. Par exemple Don Juan, libertin, athée, égotique, antipathique au plus haut point, qui rebute naturellement la plupart des autres hommes, est un représentant authentique de la virilité spirituelle.
 Elle est la qualité première, héroïque, au sens de manière d'être, indépendamment de toute qualité morale. « Au sens éminent, non naturaliste » dit Evola. Il importe de démarquer ce concept de toute connotation de valeur sentimentale, psychologique ou morale.
Au fond le féminisme n'est pas une « idéologie », comme le néo-libéralisme, le gauchisme, le salafisme, le nationalisme, ou toute autre chose plus ou moins relevée.
 La Gynécocratie, est un Etat, l'étape ultime de la Décomposition, le règne de Kaali, déesse du Sexe et de la Confusion. Par sexe, il ne faut pas entendre la libération sexuelle, l'exubérance de la libido, du « jouir sans entrave » des utopistes de Mai 68. Le libertinage.  Mais une pandémie cérébrale. Une intoxication psychique par l'obsession de la femme et de son sexe.

Si F fait parler son vagin, H ne parle plus que de "chatte".  « Et ces deux imbéciles sont persuadés qu'ils pensent de concert. - Le gouffre infranchissable, qui fait l'incommunicabilité, reste infranchi. » Charles Baudelaire.


lundi 22 janvier 2018

Deneuve ou De Haas ?


L’être du féminisme n’est pas la volonté de puissance féminine. Mais celle de son rebut : de femmes viles, viriloïdes, physiologiquement détraquées et psychologiquement humiliées par les servitudes de leur sexe, pleines de haine et d’envie à l’encontre des mâles pour leur prévalence dans l’art, la science et surtout la philosophie.
 Mais son apparaître reste très femelle, en tant qu’il est pure manifestation du ressentiment qui exacerbe les pires côtés de la psyché féminine. Victimisation, plainte, hystérie, hypocrisie, grégarisme, dénonciation.

 L’actuelle marée de morues dénonciatrices nous remémore irrésistiblement les petites filles à l’école qui viennent en pleurnichant rapporter à l'autorité les manquements de vilains garnements. Puis par mimétisme toutes se mettent à geindre et à se plaindre d’atteintes plus ou moins fictives.

Vingt ans après des actrices repenties viennent pleurnicher d’avoir été abusées. C'est peut être ce qu’elles ressentent dans leur for, pas pour la raison qu’elles disent mais parce qu’elles ont vu leur ancien goret grogner derrière d’autres truies plus jeunes et plus roses. La sacralisation de la parole de la Fââme, ajoutée à cette nouvelle pandémie grégaire de dénonciation va leur apporter la double satisfaction et de se venger et de faire les intéressantes, que demander de plus ?

Pour le moment, les dommages de ce mouchardage suidé ne frappent que des gorets premier choix. Ben Cameraman et Ben Cinema !  Forcément ! Ce sont les mâles dominants actuels.
Comment pourrait il en être autrement dans une porcherie, où les petites cochonnes avides de succès, accourent en couinant ?  Lors même que tout le monde reparle des pamphlets de Céline, il semble que personne ne les ai jamais lus. Leur actualité brûlante aurait dû frapper les esprits, du moins le chapitre de Bagatelles où Louis-Ferdinand, qui a travaillé à Hollywood, relate les mœurs sexuelles en vigueur dans dans cette société close.

On parle davantage de la tribune tapageuse de L'imMonde, en laquelle de grandes Catherine, l’actrice Catherine Deneuve, les vieilles pornographes Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet, ainsi que d’autres célébrités tout aussi relevées, ont émis quelques réserves sur le bien fondé de la grande braderie féministe de la Dénonciation des gorets par de petites cochonnes qui les (a)valaient bien.

Ces personnalités ne prétendaient pas offrir leur opinion, comme les premières venues, mais disaient « libérer une nouvelle parole ».
Devant cette affectation d'esprit supérieur on se dit qu'on a pas besoin de lire cette tribune pour savoir ce qu'il y a dedans, mais quand on est obligé de la lire pour cause d'article on est surpris d'avoir vu juste.
Chic et toc, aisance de pimbêches émancipées sur le retour, qui se prennent pour des déesses de l’Intelligence et de l'Art, et qui du haut de leur empyrée jettent un regard compatissant sur les pauvres cochons qui dansent sous la baguette de Circé.  Les hommes sont nos amis, des toutous mimis, assez de # Me Too ! Tel est le message.

Au fond elles réclament une accommodation du féminisme, un adoucissement de ses mœurs policières, une cessation de cette envie du pénal à l’encontre des mâles de bonne compagnie, ceux de leur propre milieu, de leur classe, ou peuple-classe.
Ces antiques mémères réputées sont toutes des ex du sérail féministe à l'instar de Mademoiselle Deneuve qui a participé aux grandes exhibitions des années 70  pour faire passer l'avortement du stade artisanal au stade industriel.
Mais elles reculent d'horreur devant la monstruosité de la descendance féministe, quand elles voient leurs "propres"amis, ce très cher Polanski, et Allen, et Wenstein, et d'autres aussi circonscrits dans leur milieu huppé, traités comme de vulgaires frôleurs de métro, lesquels d'ailleurs leur semblent plus à plaindre qu'à châtrer.

Face à cette fronde, face à cet obscurcissement sénile du vrai féminisme triomphant, la chiennerie de garde s'est dressée comme un seul vit devant une Vénus offerte.
En tête de meute, aboyant plus fort que les autres : l'inextinguible et clito-rigide De Haas !

Deux mots sur De Haas.

Cette volumineuse bourgeoise flamande a la fâcheuse tendance d'étaler sur la place publique ses petites affaires privées. Manifestement, elle pense qu'on use pas assez du clito. Au lieu de régler ça gentiment en famille, elle a préféré faire étalage de son insatisfaction, et la gynécocratie régnante fit afficher en toute autorité, des cons béant des clitoris tuméfiés sur les murs des écoles maternelles et des hospices de vieillards.
Les ouvrières atteintes d'un cancer de l'utérus à cause du travail de nuit rétabli par le gouvernement de la gauche plurielle, les mamans qui accouchent dans les fossés à cause de l'extinction des maternités par la gauche hollandaise, se consoleront en pensant aux délices d'un cunnilinctus laïque démocratique et recommandé.

Nonobstant, les ex-demoiselles qui sont appelées dorénavant mesdames, ce qui les vieillit, ne  remercient pas la De Haas pour cette initiative.  D'où les petits gémissements de la petite Bastié qui provoquent une sorte d'érection, chez les caniches mâles qui portent à droite.

 Après les agressions sexuelles à Cologne, De Haas refusa que l'on s'en prît aux auteurs des viols, les pauvres, pardonnez leur il ne savent pas ce qu'ils font, surtout ils ne sont pas ceux qu'il faut.
Elle n'a pas oublié, elle, les thèses du féminisme originel, elle connaît son féminisme sur le bout du clito, elle sait que celui qu'il faut incriminer, systématiquement, opiniâtrement, absolument, c'est le seul mâle blanc !
Lui seul est cause de l'Oppression de la Fâme !  (Tant il est vrai que ceux qui ont inventé l’obstétrique et le bidet, la gynécologie médicale et la pilule contraceptive, les serviettes hygiéniques et les épanchements de l’amour courtois, ainsi que toutes les niaiseries de l’égalité des sexes, méritent de périr par où ils ont péché.)

La De Haas suggère aussi que nous, les Zommes, devrions aller nous faire enc....régulièrement, et pas seulement chez les grecs, ce serait bon pour la prostate !
Osez la prostate ! A quand des affiches de rectums baillant sur des prostates hypertrophiées ?
( De mauvaises langues à cunnilinctus ont insinué que sa motivation secrète serait qu'elle nous souhaiterait d'être mis dans la position « passive » de F, qu'elle considère comme humiliante. )
Telle est la porte parole du féminisme.


Z


Une doctrine peut être jugée la fausseté même? et il faut la combattre. Mais à partir du moment où on la valide en entérinant son fondement, on doit en accepter toutes les pesanteurs. On ne peut pas en prendre et en laisser.
 Telle est la démarche pesante de la grosse De Hass, qui, avec juste raison, fait un rappel de doctrine aux vieilles dissidentes sur le retour.

 Toujours rancunière des critiques de sa position sur Cologne elle écrit :
« Beaucoup d’entre elles sont souvent promptes à dénoncer le sexisme quand il émane des hommes des quartiers populaires. Mais la main au cul, quand elle est exercée par des hommes de leur milieu, relève selon elles du "droit d’importuner". Cette drôle d’ambivalence permettra d’apprécier leur attachement au féminisme dont elles se réclament. »
C'est classique chez cette Gorgone de déguiser sa haine anti mâles blancs derrière des positions populaires.  C'est un vieux truc du féminisme originel. Masquer son homogénéité avec le capital sous des apparences révolutionnaires. Comme les Femen, qui sont objectivement des putains déchaînées du capital mais qui se précipitent à poil dans d'inoffensives crèches, de paisibles églises, partout où subsistent des ersatz de tradition, pour se donner un vernis de subversion

De Haas donne in extenso l’exposé du vrai féminisme. Elle rappelle aux vieilles endormies les fondamentaux :
« Les violences pèsent sur les femmes. Toutes. Elles pèsent sur nos esprits, nos corps, nos plaisirs et nos sexualités... Nous avons le droit fondamental de vivre nos vies en sécurité. En France, aux États-Unis, au Sénégal, en Thaïlande ou au Brésil : ce n’est aujourd’hui pas le cas. Nulle part. »
Cette vision d’horreur et d'épouvante traduit la description nécessaire de la société lorsqu'on a remplacé l'exploitation de l'homme par l'homme par l’oppression de la femme par l'homme.
Le monde doit être décrit comme un camp de concentration à ciel ouvert pour les femmes ! Un peu comme Gaza. Un enfer où elles sont livrées au phosphore blanc des phallocrates.

De Haas n'est en cela qu'une digne fille des mères fondatrices.
Elle donne in extenso l’exposé du vrai féminisme, celui qui se produit, rappelant aux Vieilles endormies ses virils fondamentaux.

jeudi 30 novembre 2017

Le manifeste des 123

Par Ginette O'Crassie

Chaque 25 novembre avec la « Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes » le ministère du marketing féministe nous assène ce mantra :
 « Une femme a été tuée tous les trois jours par son partenaire ou ex-partenaire en 2016 » 
Déjà si elle a été tuée tous les trois jours c’est qu’elle n’était pas morte les deux premiers, ou qu’elle a ressuscité deux fois, ce qui est quand même une merveilleuse nouvelle.
Et qui dit qu’elle ne ressuscitera pas une troisième fois, comme la Décence, la Réserve et la Pudeur qui viennent de réapparaître miraculeusement sous les dessous des dames, alors qu’on les croyait définitivement remisées au rayon des vieilleries patriarcales ?
On les a revues de nouveau, un petit peu défraîchies peut être, mais fièrement exhibées sur les étals de la grande braderie féministe de la Dénonciation des Gorets, par de petits cochonnes qui les valent bien.

Nous savions que l’on pouvait redevenir vierge par hyménoplastie, opération consistant à se faire recoudre un hymen flambant neuf, mais nous ignorions que l’on pusse se repuceler spirituellement, que la Vertu pouvait repousser comme les poils pubiens.
C’est chose faite désormais, les hardeuses arrivistes se sont muées à l’arrivée en harcelées.

Il faut donc garder espoir dans la résurrection de la chair, et croire que parmi les 123 victimes statistiques, un bon pourcentage revivra, quand les mortes de la rumeur deviendront la rumeur morte.
Je puis déjà, et c’est une note d’espoir, vous affirmer en tant que femme, qu’elle est déjà morte en moi, cette sourde rumeur, avec les voyages sur la lune, les tours jumelles, le réchauffement climatique et tout le bataclan.

A l'occasion de cette commémoration nous avons appris que ce « féminicide » causé par le « patriarcat  »,  serait plus précisément l’oeuvre du « blantriarcat ».  Car fidèle à son origine le féminazisme a toujours désigné à la vindicte les seuls Mâles Blancs ainsi que les Old Dead White Males, c’est à dire toute la civilisation européenne.
Tant il est vrai que ceux qui ont inventé l’obstétrique, la gynécologie, la pilule, les serviettes hygiénique, l’amour courtois et l’égalité des sexes, méritent de périr par où ils ont péché.

Un homme blanc, un sous-chien, qui adresse la parole à une passante est un ignoble harceleur. Par contre, après le tsunami d’agressions sexuelles de Cologne, la réponse maternelle de la gynécocratie au pouvoir fut d’offrir une aide pédagogique, par la publication d'une soorte de Guide du Biroutard  pour apprendre aux migrants a bien niquer les blanches, avec leur consentement.

Illustration du Guide du biroutard destiné aux migrants


Cette causalité diabolique blantrirarcale nous interpelle au niveau du vécu. Doit on ranger la totalité des femmes annuellement et conjugalement trucidées dans la nomenclature du « féminicide » ?
Et non des erreurs statistiques et compréhensibles de l'apprentissage du Vivre ensemble ?
A moins que ce ne soit la Justice immanente ?
 Voici donc une liste litigieuse d’épouses ou concubines, prise sur une période de 5 ans de 2001 à 2011. Il y en eût beaucoup plus du même genre, mais la presse tait généralement ces actes sinon dissimule les identités.  (Merci à Hervé Ryssen pour le difficile travail d’investigation qu’il a réalisé de 2001 à 2011, et dont est tiré cet inventaire macabre.)

En Avril 2004, à Pontoise Martine, 42 ans, est éventrée par son compagnon Samir M., tandis qu’à Sartrouville ce sera Nadine Cuissard, 41 ans, qui sera poignardée par son petit ami Abdelkrim Bachiri.

En Septembre 2004, à Montereau Virginie 32 ans est précipitée du quatrième étage de son immeuble par son compagnon, Abdelkrim.

En Janvier 2005 à Mareuil-lès-Meaux en Seine-et-Marne Maryse Louvet a été découpé en morceaux par Driss Sajdi son cher et tendre.

En Juin 2005 à Champigny, Mélodie Chouquet 20 ans a été tué par son amant Mangesh Raggoo.

En Janvier 2006, au Mans, Élisabeth Debeury, 31ans, succombe aux neuf coups de couteaux administrés par son compagnon Djamel Haddo.

En Mai 2006, à Saint-Quentin-en-Yvelines Katja Slokan  25 ans, est poignardée à seize reprises par son ex-petit ami, Majid al Majid qui ne supportait pas la rupture.

En Septembre 2006, en Seine Saint-Denis Muriel Gosse, 26 ans, est tuée par son ex-compagnon, Djamal Boukhetala.

En Avril 2007, à Saint-Herblain, Sophie Gravaud 23 ans, est tué par son amant RamizIseni, cependant qu’à Toulouse Mélanie Rodrigue 26 ans, sera rayée de la liste des vivants par  les 51 coups de couteau rageurs portés par son compagnon Mehdi Fekir et qu’à Saintes Jennifer Charron, 21 ans, est brûlée vive par son ardent soupirant Abdelaziz Seridi.

En Août 2008 à Maisons-Alfort, Marine Truden 22 ans, est égorgée par son amoureux Kamel Mouzaoui.

En Décembre 2008 à Marseille, Cécilia 21ans est tuée par son concubin Mounir Tinouiline

En Janvier 2009 à Cergy-Saint-Christophe, Caroline F., 50 ans, succombe aux 25 coups de couteau que lui portera son petit-ami Rashid M..

En Février 2009 à Dammarie-les-Lys, Priscilla 23 ans est étranglée par son compagnon Mohamed Jelassi.

En Juin 2009 à Montataire, dans l’Oise Laetitia, 24 ans, est poignardé par son compagnon, El Miloud Latrach

En Décembre 2009, à Bordeaux Nadya a eu le crâne fracassé par son sigisbée, un Angolais de 22 ans dont la presse taira le nom.

En Janvier 2011 à Monéteau, dans l’Yonne, Angélique Grossier , 28 ans, est tuée à coups de couteau par son amant Mohamed Es Salmy.

En Juin 2011, à Frouzins, Élodie Despons, 23 ans, est étranglée par son bien-aimé Tarik Barrahoui.

Par contre en Novembre 2007, l’assassinat d’Anne-Lorraine Schmitt 23 ans, dans le RER D, de 34 coups de couteau portés par le Turc Thierry Devé-Oglou ne saurait en aucune manière faire litige, car les deux voyageurs ne semblaient pas intimement liés.

Il en est ainsi pour la tragédie de Douchy-les-Mines en avril 2009.  Audrey Verpoorte 18 ans tuée d’une balle dans la poitrine par Ahmed Assous ne saurait rentrer dans ces statistiques du féminicide amoureux.
Bien qu’elle ait été abattue sur le corps de son compagnon Xavier Dubray lui-même tué par Assous d’une balle dans la tête, le mobile retenu ne sera pas un drame sentimental.
En réalité, tout à leur empressement de venir présenter leur nouveau-né, le petit Cyprien âgé de 17 jours, à leur oncle et tante, Xavier s’était garé précipitamment devant la maison du voisin, l’irascible Assous. Erreur fatale. Revenu à son véhicule 20 minute plus tard, il constate que les quatre pneus sont crevés. Il sonne chez Assous et celui ci lui tire à bout portant une balle dans la tête avec un fusil de calibre 30 en criant Allouah Ouaquebare ou quelque chose d’approchant.
C’est ainsi que les autorités ont déclaré qu’il s’agissait « d’un problème de stationnement ».

Il vaut mieux s’arrêter là.

Article accessible sur E&R, ici