mercredi 28 octobre 2015

Escale maritime

Dimanche soir, dans la très mal nommée commune Le Blanc-Mesnil, un Blanc-Mesnilois, qui ne l'est peut-être pas autant qu'on le pense, a défenestré sa légitime depuis le 7ème étage, puis est redescendu par l'ascenseur afin de la finir à la machette.
Des témoins se seraient alors interposés, contrevenant à son projet d’équarrissage, ce qui nous conforte dans la présomption que la victime ne doit pas appartenir à l'ethnie dite des « salopes de blanche » ainsi que les désignait encore le violeur multirécidiviste de Sarcelles au tribunal, avant son acquittement.
Quoi qu'il en soit, si l'on en croit le Pharisien, la malheureuse épouse se trouvait hier encore entre l'avis de la mort et le redémarrage des fonctions.
Après une chute de 56 mètres! Il faut le faire.
Cet exploit nous interpelle, l'extraordinaire capacité de persévérance dans l'être de F qui fait notre admiration à tous, fera l'objet de la présente causerie.

Cette  persévérance dans l'être n'étant en réalité qu'un entêtement à vivre, un acharnement à s'accrocher à la vie comme une moule sur son rocher, avec la même rage qu'elle met à décrocher un fœtus de sa matrice. 

Seul l'être véritable est menacé de non-être, mais le paraître, qui est un semblant d'être, un néant sonore, métaphysiquement parlant, n'existe pas.
Entre le presque-rien et le rien il est si peu de chose que mourir est un bien grand mot.
La femelle ne meurt pas, ou bien si peu, qu'on dirait bien plutôt qu'elle s'évapore.


De l'indestructibilité de F

Naguère, quand existait encore la Marine à voile et à vapeur, on dénombrait de nombreux naufrages.
Ces submersions épisodiques mais néanmoins multiples ont été étudiées dans leur causes et leur déroulement. Une vérité anthropologique a ressorti de cette analyse.
Qui met en lumière l'altérité fondamentale de F et de M.



— Mesdames et messieurs, nous sombrons dans les abysses, le bateau coule, nous coulons, vous coulez c'est pas cool, tâchons de rester calme, les femmes et leurs caniches d'abord !

— Ladies and gentleman, the boat is sinking, keep calm and singing on the sea : Auld Lang Syne,

Cependant les femmes hurlent, courent en tous sens, encombrent, il faut s’occuper d'elles, d'abord les calmer, puis les sauver malgré elles.
L’héroïsme masculin devient la norme : la majorité des hommes se révèle en ces circonstances banalement héroïque, si l'on peut dire, sans doute pour se mirer comme héros dans le regard des femmes, tout comme ces dernières se montrent naturellement éperdues et terrorisées.  Les pauvres chéries, le sang-froid n'est pas leur force première.
Mais grâce à l'abnégation et à l'intelligence rationnelle de H, les femelles criardes sont mises en chaloupe, les chaloupes à la mer, et le vogue la galère...

Mais dans les canots de sauvetage commence une autre musique.
Car l'attente est longue, très longue, les vivres s'amenuisent, la faim, le froid et la Soif, l'horrible soif malsaine, sur l'eau, supplice de Tantale!
Après des jours et des jours à la dérive, les rares hommes présents dans les frêles esquifs, comprenaient qu'on allait bientôt tirer les femelles à la courte paille pour les boire et les manger.
Au désespoir devant cette alternative,  ils préféraient une morte digne et rapide et se jetaient à la mer.
Cependant que F fera preuve d'une ténacité et d'une endurance supérieures.
Elles tenaient bon, buvaient leur urine, mangeaient leurs bébés perdaient toute trace de conscience et survivaient.

Telles sont les données offertes  par ces études anciennes sur les naufrages et la survie dans les barques.
Les femmes sont toutes un peu des Océanides, n'est ce pas, des nymphes de la mer.
Filles d' Océan et de Téthys les océanides furent innombrables dit on.  Hésiode en avait répertorié jusqu'à trois mille. Calypso est l'une d'elle.



lundi 26 octobre 2015

La Lysistrata moderne



Guy de Maupassant, instruit depuis l'Outre-tombe de l'existence de ce blog magnétique, m'a fait parvenir par la Poste métaphysique ce pli fluidique recommandé, et que je recommande à la délectation exquise des lectrices et des licteurs romains.

"Si quelqu’un possédait le génie mordant d’Aristophane, quelle prodigieuse comédie il pourrait faire aujourd’hui ! Du haut en bas de la société, le ridicule coule intarissable, et le rire est éteint en France, ce rire vengeur, aigu, mortel, qui tuait les gens aux siècles derniers mieux qu’une balle ou qu’un coup d’épée.
Qui donc rirait ? Tout le monde est grotesque ! Nos surprenants députés ont l’air de jouer sur un théâtre de guignols. Et comme le chœur antique des vieillards, le bon Sénat hoche la tête, sans rien faire ni rien empêcher.

On ne rit plus. C’est que le vrai rire, le grand rire, celui d’Aristophane, de Montaigne, de Rabelais ou de Voltaire ne peut éclore que dans un monde essentiellement aristocratique. Par « aristocratie » je n’entends nullement parler de la NOBLESSE, mais des plus intelligents, des plus instruits, des plus spirituels, de ce groupement de supériorités qui constitue une société. Une république peut fort bien être aristocratique, du moment que la tête intelligente du pays est aussi la tête du gouvernement.

Ce n’est point le cas parmi nous. Mais le plus grave, c’est qu’une telle débandade existe, que les salons parisiens eux-mêmes ne sont plus que des halles à propos médiocres, si désespérément plats, incolores, assommants, odieux, qu’une envie de hurler vous prend quand on écoute cinq minutes les conversations mondaines.

Tout est farce, et personne ne rit. Voici, par exemple, la Ligue pour la revendication des droits de la femme ! Les braves citoyennes qui partent en guerre ne nous ouvrent-elles pas là une Californie de comique ?

Malgré ma profonde admiration pour Schopenhauer, j’avais jugé jusqu’ici ses opinions sur les femmes sinon exagérées, du moins peu concluantes. En voici le résumé.

— Le seul aspect extérieur de la femme révèle qu’elle n’est destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux grands travaux matériels.

 — Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner notre première enfance, c’est qu’elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées : elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme.

 — La raison et l’intelligence de l’homme n’atteignent guère tout leur développement que vers la vingt-huitième année. Chez la femme, au contraire, la maturité de l’esprit arrive à la dix-huitième année. Aussi n’a-t-elle qu’une raison de dix-huit ans strictement mesurée. Elles ne voient que ce qui est sous leurs yeux, s’attachent au présent, prennent l’apparence pour la réalité et préfèrent les niaiseries aux choses les plus importantes. Par suite de la faiblesse de leur raison tout ce qui est présent, visible et immédiat, exerce sur elles un empire contre lequel ne sauraient prévaloir ni les abstractions, ni les maximes établies, ni les résolutions énergiques, ni aucune considération du passé ou de l’avenir, de ce qui est éloigné ou absent... Aussi l’injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé, et, ce qui aggrave encore ce défaut, c’est que la nature, en leur refusant la force, leur a donné la ruse en partage ; de là leur fourberie instinctive et leur invincible penchant au mensonge.

 — Grâce à notre organisation sociale, absurde au suprême degré, qui leur fait partager le titre et la situation de l’homme, elles excitent avec acharnement ses ambitions les moins nobles, etc. On devrait prendre pour règle cette sentence de Napoléon Ier : « Les femmes n’ont pas de rang. »  — Les femmes sont le sexus sequior — le sexe second à tous les égards, fait pour se tenir à l’écart et au second plan.

 — En tout cas, puisque des lois ineptes ont accordé aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes, elles auraient bien dû leur conférer aussi une raison virile, etc.

 Il faudrait un volume pour citer tous les philosophes qui ont pensé et parlé de même. Depuis l’antique mépris de Socrate et des Grecs, qui reléguaient les femmes au logis pour approvisionner d’enfants les républiques, tous les peuples se sont accordés sur ce point que la légèreté et la mobilité étaient le fonds du caractère féminin.

 Quid pluma levius ? Pulvis ! Quid pulvere ? Ventus ! 
Quid vento ? Mulier ! Quid muliere ? Nihil ! 

 Mais le plus terrible argument contre l’intelligence de la femme est son éternelle incapacité de produire une œuvre, une œuvre quelconque, grande et durable.

On prétend que Sapho fit d’admirables vers. Dans tous les cas, je ne crois point que ce soit là son vrai titre à l’immortalité. Elles n’ont ni un poète, ni un historien, ni un mathématicien, ni un philosophe, ni un savant, ni un penseur.

 Nous admirons, sans enthousiasme, le verbiage gracieux de Mme de Sévigné. Quant à Mme Sand, une exception unique, il ne faudrait pas une étude bien longue de son œuvre pour prouver que les qualités très remarquables de cet écrivain ne sont cependant pas d’un ordre absolument supérieur.

 Les femmes, par millions, étudient la musique et la peinture, sans avoir jamais pu produire une œuvre complète et originale, parce qu’il leur manque justement cette objectivité de l’esprit, qui est indispensable dans tous les travaux intellectuels.

 Tout cela me semble irréfutable.
On pourrait amasser, dans ce sens des montagnes d’arguments, aussi inutiles, puisqu’on ne fait que déplacer la question, et, par conséquent, raisonner dans le faux, à mon avis du moins. C’est que nous demandons à la femme des qualités que la nature ne lui a point accordées, et que nous ne tenons pas compte de celles qui lui sont propres.

 Herbert Spencer me paraît dans le vrai quand il dit qu’on ne peut exiger des hommes de porter et d’allaiter l’enfant, de même qu’on ne peut exiger de la femme les labeurs intellectuels. 

Demandons-lui bien plutôt d’être le charme et le luxe de l’existence.

 Puisque la femme revendique ses droits, ne lui en reconnaissons qu’un seul : le droit de plaire. 

L’Antiquité la jetait à l’écart, contestant même sa beauté.

 Mais le christianisme est apparu ; et, grâce à lui, la femme au Moyen Age est devenue une espèce de fleur mystique, d’abstraction, de nuage à poésies. Elle a été une religion. Et sa puissance a commencé !

 Que dis-je, sa puissance ? Son règne omnipotent !

C’est alors seulement qu’elle a compris sa vraie force, exercé ses véritables facultés, cultivé son vrai domaine : l’Amour !
L’homme avait l’intelligence et la vigueur brutale ; elle a fait de l’homme son esclave, sa chose, son jouet. Elle s’est faite l’inspiratrice de ses actions, l’espoir de son cœur, l’idéal toujours présent de son rêve.

 L’amour, cette fonction bestiale de la bête, ce piège de la nature, est devenu entre ses mains une arme de domination terrible : tout son génie particulier s’est exercé à faire de ce que les anciens considéraient comme une chose insignifiante la plus belle, la plus noble, la plus désirable récompense accordée à l’effort de l’homme. Maîtresse de nos cœurs, elle a été maîtresse de nos corps. Et nous l’apercevons chez tous les peuples. Reine des rois et des conquérants, elle a fait commettre tous les crimes, fait massacrer des nations, affolé des papes ; et si la civilisation moderne est si différente des civilisations anciennes et des civilisations orientales, dédaigneuses de l’amour qu’on appelle idéal ou poétique, c’est au génie particulier de la femme, à sa domination occulte et souveraine, que nous le devons assurément.

 Aujourd’hui qu’elle est la maîtresse du monde, elle réclame ses droits !

 Alors, nous, qu’elle a endormis, asservis , domptés par l’amour et pour l’amour, au lieu de la considérer seulement comme la fleur qui parfume la vie, nous allons la juger froidement avec notre raison et notre bon sens. Notre souveraine va devenir notre égale. Tant pis pour elle !"
Guy de Maupassant

lundi 19 octobre 2015

Le petit meurtre d'Agatha Christie

Pour une fois que je pouvais délasser mon esprit enfiévré devant un feuilleton peinard, genre Chapeau melon, avec en plus une charmante french touch, que ne dépareillait pas le So british de Lady Agatha.
Non seulement les acteurs n'avaient pas les sales gueules coutumières des acteurs dits"français", retirés de la décharge 'publique odieux-visuelle', portant les stigmates de la dépravation ou de l’imbécillité, ou les deux, mais les personnages H et F du film paraissaient s'en tenir à des rapports de mise entre sexe, tout simplement.
Fraîcheur. Personnages campés, une fois pour toutes, archétypaux, nulle psychologie.
Le parfait repos du penseur harassé.

Hélas ! le feuilleton tourne court, et devient lentement mais sûrement un petit meurtre par empoisonnement de l'esprit de Miss Christie. Et devrait s’intituler plutôt Les petites mœurs des chagattes crispées. Pour une fois qu'on avait de l'air, de l'air ! Ça n'a pas duré !
Au fur et à mesure de l'avancement de la série, les scénarios s'enduisent de la moraline des féministes, cette glaire malodorante issue de leurs muqueuses. Éternelles jérémiades, éternelle envie du pénal à l'encontre des mâles en général, et du commissaire Swan Laurence en particulier.
Ce dernier devenant au fil des épisodes de plus en plus sentimental, vulnérable et pleurnichard.

L'ambiance passe insensiblement du climat limpide et joyeux des trente glorieuses, dans la grisaille policière du féminazisme de nos temps menstruels. On se sent reclus dans l’atmosphère oppressive de la salle d'autopsie où vit et sévit la mamie grondeuse du 11ème épisode, en des dialogues qu'on croirait pondus par Laure Adler.
Autopsiste légale dont le commissaire, inexorablement, va s'éprendre. Qui l'eût cru ? Voilà donc un "macho" qui préfère les femmes viriloïdes aux femmes ultra-féminines ! Serait il un homo refoulé ?
Je suppose que c'est ce que démontera un épisode à venir.
D'ailleurs, les termes de « Machiste » et de « Sexiste » reviennent sans arrêt. Confusion déplorable des époques. Dans les années 50 non seulement ces puissants concepts n’étaient pas ânonnés, mais n'avaient pas encore été forgés dans les caves de Putratat de la Guépéou femelliste.
Ils font tâches, ces mots, et ni la sublime Facel Vega du commissaire, non plus que sa ravissante secrétaire n'arrivent plus à effacer cette dégoûtante trace de bran.

La ravissante oie blanche Marlène va-t-elle bientôt passer de l’état de femme-enfant à celui de mégère inapprivoisée ? 
C'est à craindre. 

Or donc, le feuilleton avec son anachronisme idéologique grandissant commet un délit de haute trahison envers Miss Agatha Christie. Car cette dernière n'avait pas une grande estime pour les femmes, savez vous ?  Et c'est un euphémisme.
Mais n'est ce pas la norme chez toute femme un tant soit peu supérieure ?

Colette écrivait : Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l’homme. Une femme intelligente y renonce.
Lady Montagu (1689 – 1762) : Je me console d’être femme en songeant que de la sorte, je n’en n’épouserai jamais une.
Nathaly Clifford Barney (1876 - 1972) : Il est prudent de croire au mystère de la femme, cela lui en donne un.
Madame de Girardin (1804 – 1855) : Il n’y a qu’un moyen de faire un bel éloge d’une femme, c’est de dire beaucoup de mal de sa rivale .
Augustine Brohant (1824 – 1893) : Il y a des femmes honnêtes comme il y a des vocations manquées.
Mary Wilson Little (1944 ?) : Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent.

On pourrait également, et élégamment, relever la misogynie brutale d'Hypatia d'Alexandrie.
Celle plus raffinée de Madame du Deffand
Celle d'auteurEs contemporaines de talent : Gabrielle Wittkop, Marguerite Yourcenar,  Annie Lebrun et Régine Deforges.
Quant à la petite Millie-Adler  je suppose qu'elle non plus n'a pas une grande vénération pour son Sexe, l'ayant beaucoup de sa propre personne (à juste titre), mais je ne la cite pas parmi les marbres féminins anti-féministes, dans le doute, ne comprenant pas vraiment où elle veut en venir dans son Féminisme vrai.

Vous me direz : D'autres contempourienennes comme La Beauvoir les aimaient, les fâmes !
— Oui da, tout comme moi. Pour les mêmes motifs je veux dire, ayant la même inclination.
D'où leur ressentiment envers ces messieurs, leurs rivaux, dans la course aux petits trésors.

Quand on étudie la psyché femelle ordinaire, la misogynie est patente.
Une grosse tête chercheuse en psychologie sociale, Annick Houel, démontre dans ses ouvrages « qu’il y a un manque notable de solidarité, entre les femmes au travail. »   Idem dans les hautes sphères, où pourtant le féminisme idéologique est très porté. Les plus riches et les plus parvenues semblent les plus rosses et les plus dénigrantes envers leur sœurs. D'après la Chercheuse, elles s’entourent uniquement d’hommes, et ce choix s'effectue au "détriment de toute manifestation de séduction inhérente à la relation".
Sans doute se sentent elles de vrais mecs.

 Une étude réalisée par le thinktank Demos, de l'Université du Sussex, au sujet de la parole féminine sur les réseaux sociaux, a mis en évidence cette misogynie spontanée entre bonne-femmes.
Basée sur l'échantillonage de 131 000 twit-twit diffusés en janvier et février 2014 in England. Résultat : la plupart sont manifestement misogynes ou reprennent à leur compte des poncifs misogynes. 
"Les femmes sont de plus en plus enclines à développer un langage utilisant les mêmes termes qui ont été, et sont toujours, utilisés pour les dénigrer''. 
Amen.

J'ai m^me lu un de ces fils de discussion nommé Forum sur la toile :  « Je suis une femme, pourtant, je suis quelque peu misogyne. Suis-je normale ? »
Les réponses féminines sont édifiantes. En voici les copié-collés pour rire.

—  "Non tu es juste intelligente Je connais ça. Pour avoir connu certaines femmes de façon plus qu'intime, je trouve que la plupart ont évolué d'une façon détestable.  Elles sont perfides, dissimulatrices, elles trompent beaucoup plus qu'on ne pourrait le penser, et surtout, elles sont médisantes au-propos des rares femmes qui restent encore intègres et honnêtes.  
 — "Ce n'est pas de la misogynie, c'est de la lucidité sur l'évolution de la femme actuellement.   
—  "Il est vrai que plus je vieillis (38 balais) plus j'ai tendance à éxécrer mes consoeurs... Cela me perturbe énormément car je me pose des questions sur cette tendance qui devient un vrai problème. 
— "Je hais les femmes de 7 à 77 ans, les petites filles m'éxaspèrent, je les considère comme des miniatures de ce qu'elles deviendront plus tard c'est à dire des pétasses, hypocrites et sournoises. N'allez pas me faire de la psychologie de comptoir en me parlant de la relation avec la mère et tout le bazar, rien à voir, ma mère est une femme discrète et dévouée à l'inverse de la femme en général.  Pour essayer de comprendre ce pb, j'ai fait un voyage dans mon enfance et mon adolescence et j'expliquerais ce dégoût de la gente féminine par le fait que j'ai bp été trahie par des personnes qui se disaient être mes amies     
— "J'ai développé avec le temps une haine latente de la gente féminine. Et cela, non à cause des pseudo principes inculqués, mais bien à cause de la réalité. Car voyez vous, devant nous se dressent des milliards de femmes : soumises, stupides, suffisantes, obnubilés par le prochain repas qu'elle vont mijoter à leur "homme" ou encore quelle paire de chaussures elles vont choisir pour faire honneur à la couleur de la ferarri de leur chéri tel un accessoire de mode. 

Hilarant, non ?
Heureusement ce fil infect se terminera sur une note plus souhaitable par un de ces virils recadrages, dont seul un vrai mâle féministe pouvait accoucher :
 « Tu es juste un petit mouton de la société qui croit en tous les clichés sexistes qu'on nous donne et tu blâmes celles qui les suivent bêtement mais es-tu assez intelligente pour savoir que dans notre société, on ne NAIT pas femme, on le DEVIENT et que c'est notre SOCIETE qui transforme les petites filles comme ça et qui les invité à se détester entre elles? Pauvre nouille ! »

En voilà un au moins qui va se régaler avec les Petits Meurtres Gagateusement Correct, nouvelle mouture, dès lors que moi même renoncerai à les regarder.

mercredi 7 octobre 2015

Les QI QI des têtes d'oiseaux

Or donc, "C'est prouvé, les femmes sont plus intelligentes que les hommes". Les journaux.
On s'en doutait, remarquez, mais il manquait encore la preuve objective. La voici  :  "Les femmes obtiennent de meilleurs scores que les hommes aux tests de QI.  C'est la première fois que cela arrive depuis 100 ans."

Il était temps !
L'époque con, tampon, reine sonne le glas de l'immémoriale domination dans les bibliothèques !
Aujourd'hui la submersion des écrivaines, penseuses, chercheuses, suceuses de matière grise, dégouline d'évidence !

Dans l'actuel délitement mental, dans l'abaissement généralisé des pantalons, les bas-bleus sont aux avant-postes. 
La Fâme est l'avenir du Sous-homme.

D'où l'explication de l'enlaidissement généralisé des gueules de ce Sexe que l'on ne saurait plus dire Beau.  Car chez la femelle la bêtise est un ornement, la plus belle parure.  C'est elle qui protège des rides et des dures marques de l'intelligence.
Sa néoténie n'y résiste pas. Seule la virilité supporte ce stigmate.

L'exercice de la pensée vous ruine une gueule mal préparée.....
Qu'on en juge sur le mufle de nos élites, s'essayant à la réflexion...





Baudelaire nous dit :
« Il y a des gens qui rougissent d’avoir aimé une femme, le jour qu’ils s’aperçoivent qu’elle est bête. Ceux-là sont des aliborons vaniteux, faits pour brouter les chardons les plus impurs de la création, ou les faveurs d’un bas-bleu.  La bêtise est souvent l’ornement de la beauté ; c’est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres. »

Elle prête au regard femelle une profondeur, un infini, qui laisse croire en la pureté d'âme, pourtant inconnue d'elle.
À peine s'essaie-t-elle au dur labeur de la pensée qu'aussitôt son pauvre visage se convulsionne et s'enlaidit. Et même à l'imitation de la pensée : car alors elles se croient obligées de torde leur petit minois en des grimaces affreuses et antinaturelles, qui leur semblent trahir l'accablement de la lucidité. (Tel les deux crétins, vu plus haut.)

 Vous me direz : Celles là aussi sont bêtes.
— Plutôt connes en vérité, ce n'est pas pareil.
La connerie étant la dépravation de la Bêtise, comme le mariage gay est un dévoiement du mariage monogamique.


En vérité,  F et M se sont toujours valus, question QI QI. En MOYENNE.  Autrement dit, statistiquement F est aussi stupide que H.

La différence entre eux réside dans la RÉPARTITION des résultats.

—>  Pour F on note une homogénéité, la disparité étant relativement réduite.
—>  Pour H, a contrario, elle est extrême. C'est cette population qui fournit les quotients les plus bas et les plus hauts. C'est pour ça que les habitants des prisons et des asiles sont majoritairement mâles.
Et c'est aussi pour cela que H a donné un nom à tout ce qui fut grand, dans la science, la philosophie, l'Art, l'histoire etc.

Donc, intellectuellement parlant :
XX est stationnaire, étale, paisible.
XY est la base chromatique de la plus grande disparité : du plus sombre au plus éclatant.

Et ce qui vient de changer :  H fournit moins de très hauts quotients !  Son marais augmente.  D'où une baisse en moyenne, et F passe en tête.

L'existence de la gynécocratie est consubstantielle à la médiocrité grandissante des messieurs.


vendredi 25 septembre 2015

La Rouge et la Noire

Or donc, après le Transsexuel niant son sexe originel pour un sexe intentionnel, beaucoup plus mûri et réfléchi, vient d'apparaître la Transethnique niquant sa « race » mère, subie, pour une Race choisie, beaucoup plus valorisante.

 On le sait, Simone, la grande Sartreuse qui aimait les jambons de Parme et les gigots à l'ail, a prouvé dans le Deuxième Sexe  que La Femme était une construction intellectuelle masculine.
 Mais Sartre n'avait t-il pas démontré auparavant, dans ses Réflexions sur la Question Juive que c'est "l'Antisémite qui fait le Juif  ?"
 Donc si le Sexe est une construction sociale, l'Ethnie l'est tout autant.

 Telle est la conviction intime de la militante féministe Rachel Dolezal, blanche devenue Noire, Noire qui a défrayé la chronique après qu'elle a été décolorée par ses propres parents, petits fermiers blancs du Montana.


 Pour justifier sa Négritude acquise son argument de fond de teint est :

« Les choses sont plus complexes que la vérité » 

 C'est la vérité qui ment !  La nature qui a tort, la réalité qui est à revoir et à corriger.
Née blanche Rachel Dolezal était tellement Noire de cœur et d'âme que pendant plus de dix ans, elle a réussi à se noircir la face et se payer celles des autres en se faisant passer pour une femme afro-américaine.
M^me aujourd'hui, démasquée par ses parents, elle persiste et signe : Je suis Noire puisque « je me considère Noire ».
Sophisme imparable.
 Elle utilise là le raisonnement des Queer transgenre : ils ne sont pas ce qu'ils sont, car ils sont, ils ont été, « trompé » sur la marchandise : leur corps.
Sa vérité à elle, dans sa tête à elle, compte bien davantage que la sotte réalité.
Argument post-moderne :Argumentum ad novitatem 

Quand on lui présente une photo de sa personne, avant sa transmutation ethno-alchimique, elle admet qu'elle puisse être « identifiable en tant que blanche par ceux qui la voient  », mais pas par elle, qui « ne se voit pas comme les autres voudraient la forcer à se voir
 Essayez de suivre , s'il vous plaît. Merci !
 Elle déclare :
 « Je dirais que cela a commencé vers l’âge de 5 ans. Je me dessinais avec un crayon marron, pas un crayon couleur pêche, avec des cheveux noirs bouclés. »
« Ma vie a été une survie et ce que j’ai fait tout du long, y compris mon identification, a été fait pour survivre. »
Ainsi :
- Elle fit passer pour son fils, un petit gentil petit négrillon que ses parents avaient adopté, et pour son géniteur un des ses amants Noirs.
- Elle s'inscrit à l'Historically black colleges and universities, et en tant que Noire disposa d'une bourse. Durant ses études elle a déposé diverses plaintes pour insultes et menaces racistes anti-noires.  (Quand elle fut démasquée, et que l'université blaque lui coupera sa bourse, elle déposa une plainte..... pour discrimination anti-blanche ! N'est ce pas farce ? )
-Elle fut aussi "instructrice" en « africologie », et fricota à la Eastern Washington University. Là, elle enseigna « The Black Woman's Struggle » (la lutte de la femme noire)!
- Elle participa à différents mouvements racialistes noirs, et codirigea la National Association for the Advancement of Colored People (association nationale pour la promotion des gens dits, [bizarrement NDLR] "de couleurs").

 La presse yankie et les réseaux sociaux vont se déchirer à son sujet.
Les uns, la minorité, parlent de « tromperie  », tels ses parents « inquiets du niveau de malhonnêteté dont Rachel fait preuve ».
D’autres, plus indulgents parlent de « confusion mentale identitaire ».
 Mais Rachel, courageusement continue à faire face sombre, et reste une Féministe Noire affirmée en lutte éternelle contre « la double Domination du Mâle Blanc »!

 Une autre de ses consœurs en féminisme transgénique est la jolie Andrea Smith, qui, bien que Visage Pâle de souche, a choisi l'identité Rouge.

Une authentique Squaw

En tant qu'indienne, n'est ce pas, elle appartient à « Women of All Red Nations » (Femmes de toutes les nations rouges).
 Elle a aussi fondé avec d'autres féministes "INCITE! Women of Color Against Violence (Femmes de couleur contre la violence.)
 Attention, ici encore il faut préciser : c'est de la Violence des hommes blancs, qu'il s'agit, responsables de « violence sexuelle et du génocide indien-américain
 OK ?
 Parce que, c'est bien connu les amérindiens étaient des guerriers charmants et particulièrement attentionnés et prévenants envers leurs squaws.

 « J'ai toujours été et je serai toujours une Cherokee. Je me suis toujours identifié ainsi sur la base de ce que je savais être vrai » dit elle
Ce qui est vrai n'étant pas ce qui est, mais ce qu'elle sait être vrai. Vanité des vanités !
 « Intellectuelle Cherokee » reconnue, elle donnait des conférences dans les plus prestigieuses universités d'Amérique.
Par contre, le refus fasciste de l'université du Michigan de l'employer comme professeure en 2008, provoqua un scandale parce que c'était « une double discrimination ethnique et sexiste à l'encontre d' une femme et d'une indienne cheerokee

 Le trait d'union entre ces deux aimables personnes du sexe mal dans leur peau blanche est le Féminisme.
Et l'on sait bien, n'est ce pas, comment le lien entre Féminisme et Antiracisme s'articule dans la lutte contre le seul Mâle Blanc !
 Le Féminisme qui affirme inauguralement : On ne naît pas femme on le devient, a ouvert la carrière à toutes ces affabulatrices hystériques.
Qui rendent totalement dépassée la qualification existentialiste de notre monde comme absurde.
 Il est tout a fait débile, délirant et parfaitement déraisonnable.
 Mais, n'est ce pas la Raison et son véhicule, le mâle blanc, qui ont bâti Auschwitz et fait le choix de l'Holocauste ?
— Peut on penser après Auschwitz ? se demandèrent gravement d'Immenses Penseurs.
La réponse était négative bien sûr, on ne devait plus que dépenser.
 La Raison est morte, asphyxiée : dès lors tout est permis !
Ainsi la “théorie” du genre peut et doit s'ouvrir à tous les développements épistémologiques les plus hardis.
À toutes les lubies, sans distinction de pseudosexe, de pseudorace, sans soucis de pseudoscience et de ses pseudopodes. 
Tout est ouvert, comme à la Fistinière

À quand le Transzoophile niant son « humanité » arbitrairement attribuée à la naissance et revendiquant son animalité ?


C'est son Droit ! Faire son « coming out » hébêté, et révéler au genre bêtement humain sa propre identité bestiale enfouie sous des constructions humanoïdes associées.
 Un tel affirmera sa canidité, un autre sa goréïtude ou son insectitude, etc. 

 Au train où vont les choses, nous verrons certainement dans un avenir proche des types entrant à quatre pattes à l'Assemblée Antinationale en aboyant, d'autres siégeant dans un bocal avec palmes et tuba, comme ce futur député du Front de Gauche qui fera son coming out en tant que poisson Rouge, sous les ovations des autres agités du bocal, cependant que la place de la sénatrice écologiste-hamster-dame au Sénat aura été aménagée en une roue de deux mètres cinquante de diamètre en matière plastique, en laquelle, les bajoues remplies de noisettes, elle parcourra des kilomètres sur place, en déféquant régulièrement sur une litière de chanvre, et votant à patte levée ces lois qui rongent notre vie et font litière de nos droits. 



Tournez manège.

 Devant ces néo-rats de laboratoire queer  personne ne rira, ni ne sourira, ni n'osera le plus petit frémissement de commissures, la Loi punissant durement le crime de zoophobie. Afin d'écraser dans l’œuf certaines pratiques tranzoophobes, repérées en Divercity, où quelques queer ovidés genrés furent égorgés pour l'Aīd al-Kabīr. 
Au contraire, tous hocheront gravement la tête avec un sérieux léonin, devant ce courage d'affirmation de véritable identité de bête. 

À chaque être, plusieurs autres genres me semblaient dus. 
 Ce monsieur ne sait ce qu'il est : il est un queer. 
Cette famille est une nichée de chiens. 
Je vis plusieurs hommes voter très bas un moment d'une de leurs autres identités. — Ainsi, ils ont élu un porc. 

 Aucun des sophismes de la folie, — la folie féministe, — n'a été oublié par moi : je pourrais les redire tous, je tiens le système. 

 Arthur, pardonnes moi, au fond du Paradis, ces légères distorsions de ta saison en Enfer.

vendredi 21 août 2015

dans le Marais

L'autre jour je me promenais dans Hidalgo-City avec ma très intermittente dulcinée.
Depuis longtemps j'avais noté lors de nos rares déambulations citoyennes une certaine défaveur populeuse à l'égard de notre équipage, bien que nous ne nous produisions jamais attelés. Elle attribuait cet intérêt dubitatif à l'incrédulité quant à notre statut : père et fille ou bien amant et maîtresse ? Et la muflerie ostensible par laquelle il se manifestait à la réponse qui était donnée. 

Sans doute notre pittoresque eût suffit à expliquer une classique gaieté simiesque, cette belle hilarité grégaire de nos néo-singeries, ce qu'on appelle l'Ûmour aujourd'hui, car avec ma coéquipière nous divergeons à proportion : si je lui rends facilement trente centimètres elle me cède trente ans.
 D'ailleurs, même seul, je suis coutumier du fait d'être ouvertement moqué dans la rue par de jeunes babouins encagoulés qui portent leurs pantalons aux chevilles et traînent après eux des femelles en collants moulant étroitement leurs vulves tumescentes, mes propres canons vestimentaires ne tombant pas justes.   Has been je suis, autant d'apparence que d'essence.
 
Mais ce dont je parle et qui nous vise tous les deux est tout sauf moqueur.  « Mecs jaloux » explique ma compagne avec modestie. Je lui fais remarquer que si effectivement la plupart des mecs bronzés lui font directement des avances sexuelles comme si je n'avais pas été là, avec d'autant plus de courage que la modestie de mon gabarit eu égard à la moyenne facilite le déni de ma présence au monde, c'est dans la gent qui porte mamelles et plus précisément sa sous-division "blancos", que l'on montre le plus ouvertement de la réprobation.
 Désapprobation lisible des électrices d'Hidalgo, yeux exorbités et bouches bées devant le scandale de notre vue, se demandant à haute et intelligible voix si c'est encore possible, permis, et s'il ne faut pas appeler les fliquettes.

 La raison : nous vivons dans un film d'Hollywood et je suis le méchant du film. Je porte le signe maudit de la Bête "machiste". Survivance anachronique et inadmissible de l'insupportable privilège masculin, dont le seul succédané permis et le rapport du milliardaire "russe" avec sa putain, vraiment russe.  Mais c
'est parce que l'on voit que je n'en suis pas , que je ne possède ni l'Argent ni l'art d'être avec les gens, que l'on me dénie le Droit d'être en bonne fortune avec une belle jeune femme; car si j'ai pu conquérir son cœur sans le payer, ce ne peut être que par une espèce de talent.  C'est cela qui fait hennir le vulgaire, au lieu que l'Argent qui excite son envie, n'offense pas sa vanité.
C'est pour cette raison que les peuples qui ont abattu la féodalité et aidé à l'accouchement de la société bourgeoise, n'ont jamais vraiment voulu renverser cette dernière, car elle est leur part satisfaite. Seule la supériorité perçue comme naturelle offense vraiment. 

Devant cette hostilité véloce à l'égard de notre tandem, ma compagne jugeait ma clairvoyance pure parano. Car si elle m'aime un peu elle ne me comprend guère. 
Cependant hier, dans le Marais, cette atmosphère de haine palpable, regards furibonds, désignation du doigt, fut sentie aussi par ma coéquipière, d'habitude inconsciente des rapports de force de trottoir. Nous étions, j'étais, dans l'étroite bande d'espace-temps qui précède le Big bang. Un pas de plus et je tomberais sous le coup de la loi de Lynch. Nous le sentions, c'était tangible, répugnant et angoissant.
Seuls les troupeaux de gays, paissant paisiblement dans leurs abreuvoirs délimités par des cordes, se foutaient royalement de notre existence, vivant et laissant vivre, entre eux, peinards, je ne crois nullement dans cette fable ridicule de la cause commune homosexuelle.
Les milieux gays et gouins sont radicalement différents, ils vivent en des univers hétérogènes, peut-être m^me hostiles, l'hystérie L et G n'est que du L et même du XXL.
Cela est su mais tu dans le milieu, pour des raisons idéologiques.

 Ainsi nous allions, au milieu d'hommes qui s’embrassaient goulûment à pleine bouche, de gougnottes ostensiblement en préliminaires, de cougars tenant impunément en laisse de petites gouapes sournoises et peut-être mineures, seuls désignés à la vindicte, réprouvés comme des lépreux, untermensch, tchandalas,  moi bousculé de coup d'épaules rabiques et souvent arabiques, elle dévisagée par les gestapistes féministes à envie du pénal, et les porcs libidineux.
 — « Regarde regarde ! Non mais t'as vu ça ? » avons nous distinctement ouï rue Saint Merri, à deux pas de l’Église où nous nous réfugiâmes : Asile ! Asile !

  Les plus fins auront saisi combien cette étouffante chape ne peut que gâter nos rencontres à l'air libre. Sa beauté, et notre  étaient éclaboussés par la saleté de cette boue haineuse.
 Stupidement, pour lâcher un peu de vapeur je me mis en rogne contre elle, lui reprochais injustement ses toilettes (qui n'ont pourtant rien d'osé de nos jours), et ses talons de 58 cm qui font que je lui arrive au nombril.  Elle avait grief de mon hyper-sensibilité trop à fleur. Les rares fleurs de nos rencontres se fanent, elle est triste et mon humeur s’obscurcit de sombres regrets :
 — Ah ! si j'avais pu prévoir la possibilité de ce meilleur des mondes, au lieu de lire les poètes, j'aurais pratiqué les sports de combat !
 
 En attendant, déjà trop casanier pour son goût je suis réticent à sortir avec elle. Là voilà triste et déçue. Et sans doute secrètement frustrée que je ne sois pas capable de faire régner les égards à coup de poings.
Quel enfer que ce monde ! Un enfer privé, un enfer réservé à mon seul usage puisque je ne connais personne d'autre qui partage, qui pourrait partager pareille condition. 
Mes seuls collègues en antiféminisme sont les catholiques de tradition qui défendent la famille, et croient dans la complémentarité de H et F.  Ils dénoncent avec raison la putréfaction morale, mais affirment faussement que nous vivrions dans un monde permissif, reprenant par là l'antienne maréchaliste classique.  En réalité la norme c'est la répression sexuelle masculine, la haine de la liberté du sexe prétendument fort.  "L'Envie du pénal", est la volonté réelle de la féministe. Et l'essence du féminisme est la haine de Don Juan.

Sauf lui, les hommes sont  naturellement soumis à la femelle. Nous autres, les solitaires, les réfractaires sommes devenus des parias, condamnés par la marche du monde. Ce monde pour nous seuls irrespirable, et notre race bientôt éteinte.


  

vendredi 31 juillet 2015

Hélas, il va falloir

Partir ailleurs Sénégalais,
Vous aussi chers Algériens ;
Oui tous, d'Afrique fricassés
De nos allocs : on a plus rien !

Adieu monotones Prognathes
À poil laineux, un poil haineux;
Allez vous faire tresser des nattes
Dans vos sérails pharamineux.

Et n'oubliez pas nos femelles,
Qui vous aimaient tant, les chéries !
On en cueillera de nouvelles

Bien plus belles, et plus égéries :
Et notre vie sera plus dense
De par la science et l' élégance !




mardi 7 juillet 2015

quelqu'une

À notre première rencontre je la trouvais quelconque.
C'est quelqu'un ! me dis je à la deuxième.
À l'issue de la troisième quiconque n'était pas elle me semblait superflu.
Lors de la quatrième je n'imaginais plus quelqu'autre vie où elle ne fut pas.
A la cinquième, accompagnés de quelques amis, nous passâmes successivement devant monsieur le Maire et monsieur le Curé.
Et depuis je la rencontrais tout le temps, à chaque heure, chaque minute, partout, jusque dans mon lit.

Là nos rencontres se faisaient jonctions, collisions, conjonctions. Nous conjuguions le verbe aimer au présent, au passé, à l'infinitif futur.

Un jour nous quittâmes le cocon. Nous allions au dehors, au spectacle, à la messe, à la Mer. 
Je retrouvais de vieux amis, nous reparlions de politique et de mes théories. Bientôt je réorganisais mon existence autour de mon travail.
Dès lors ses apparitions impromptues dans mon cabinet de travail me semblaient quelquefois inopportunes. 
Puis toujours importunes.
C'est quelqu'un ça ! pensais-je, exaspéré.

À notre divorce je me demandais ce que j'avais bien pu lui trouver : elle était tellement quelconque.

lundi 6 juillet 2015

L'art du maquignonnage


Voyez la Belkacem à Roland Garros, telle qu'en elle même son dieu la fit naître, et son roi soleil du Maroc l'a parfaite.
Sans fard !
"Belle qu'à Sem" dira-t-on.

Encore elle, quelques semaines plus tard, et nullement quelques années auparavant, tel qu'un vain peuple ébaubi le pense.


Voyez la cette fois sous le Fard, at the TV.
Passée par les soins diligents des petites-mains du maquillage (à c niveau c'est carrément du maquignonnage).

Question : pourquoi masquer de si beaux traits chérifiens au physique, quand ils s'expriment tant au moral ?
— Car, à la rentée de Septembre, mois le plus tendre, Belkacem ministre rendra l'enseignement de l’Islam obligatoire, cependant que l'étude de la Chrétienté au Moyen Âge, ainsi que celle du siècle des Lumières, ne s'imposeront plus.
Voyez vous.

Comment fait on d'un mufle ministre un gentil petit minois ?
Combien d'heures passées au fard, au tripotage, au camouflage ?
Certes la Dati de Péremption nous avait rendu coutumier du fait, ayant parfois l'air d'attendre sa pitance de dattes accroupie prés de son chameau, et d'autres fois des fellations, à genoux devant son Prézident infatué.

En attendant, nous autres, sur le Maître-site, nous voyons les Jeunots commentateurs s'extasier de conserve sur son physique factice.
Il semblerait qu'on ne puisse critiquer cette Young Leader marocaine qui a obtenu le maroquin de l'Educastration Antinationale, sans commencer par s’enthousiasmer de son physique !

Ah benêt !
Quand bien même lèverais tu  le voile sur telle ou telle, montrant que sous les beaux atours elle n’est que corruption, arrivisme, artifice, vanité, infatuation, vulgarité et ordure, si tu ne sais te retenir d’ajouter qu’« elle est quand m^me pas mal »,  las, tu n’auras fait que l’effleurer, la frapper avec une fleur, laissant au-dedans la femelle triomphante.

Laissons la place à tous les triomphantes et triomphants !

jeudi 25 juin 2015

Lola mentait

I
Or donc, je viens de prendre connaissance, avec un an de retard, d'un fait divers estival, méridional et charmant, le récit véridique et apodictique de Lola de Perpignan, qui fit couler peu d'encre, et moins encore de sperme, et pour cause.
 — Là, dit la Lola, j'ai été violée et filmée cependant, culotte dans la bouche et sous la menace d'un couteau, par deux priapiques nord-africains.
Ces agapes se déroulaient le mercredi 25 juin en plein jour, torpeur méridienne et zone piétonnière.

 Tout d'abord, on notera, et l'on n'a pas manqué de le noter, la lâcheté classique des mâles blancs, qui, lorsqu'ils ne sont pas occupés à harceler sournoisement les femelles dans les bureaux et ateliers, les laissent clouées nues aux pénis de couleurs, sans m^me lever le petit doigt.
 Reculottée, la malheureuse s'en est allée d'un pas chancelant jusqu'à la Police qui l’a immédiatement conduite au centre hospitalier de Perpignan, où elle fut examinée avec le soin gynécologique requis en ces circonstances.

Le lendemain, surmontant bravement son terrible traumatisme, Lola qui avait rameuté le ban et l'arrière ban de la Presse, après avoir décrit les outrages subis, s'adressait par delà les ondes de Hertz aux outrageux :

« Je ne vous lâcherai pas. On finira par vous retrouver. Je continuerai jusqu’au bout à vous chercher »

Généreuse, Lola généralisait son cas à « toutes les victimes de viol », qui sont légions comme on sait, sans doute pour mettre de l'animation matérielle puisque le but était de « faire bouger les choses » !

« C’est terminé ! On ne va plus se taire. Il ne faut pas que cela reste impuni, que les gens se rendent compte de la gravité des choses »

dit elle encore, bravant le machisme ambiant ainsi que l’effroyable laxisme qui règne en matière de viol et de harcèlement sexuel.
Puis elle a appelé les gros bataillons de femelles à se joindre à elle en une « marche blanche ». Comme pour les assassinats de petits sous-chiens.
Mais le Viol, Le Crime inexpiable n'est il pas plus tragique encore, avec l'impossible "reconstruction'' qui suit la mort symbolique, par le sanctuaire ignominieusement profané ?
Appel entendu, puisqu'un un troupeau grégaire de péronnelles, toutes de blanc vêtues, s’ébranlât comme un seul homme derrière la Lola et une pancarte ainsi libellée :


Un observateur hétéro-vestimentaire rigoureux aurait peut-être mieux vu la première proposition ainsi libellée: « Je montre mon derrière » mais il est vrai que j'ai mauvais esprit.
N'importe, tout cela était, nous l'avons dit, frais, estival et charmant, mais :

 hélas, hélas, hélas !

Comme Amina Seboui la Femen tunisienne,
Comme "l’Adolescente voilée" mais néanmoins violée, par trois hommes mûrs aux Mureaux
Comme l'Affabulatrice juive de "l’affaire du RER D"
Comme la Lycéenne menteuse de La Rochelle qui fit prélever l'ADN de tout ce qu'on comptait de mâles dans un rayon de 45 km2 autour de son lycée
Comme des centaines de millions avant elles, qui nous prennent, comme le premier Benêt du Jardin, pour des pommes,

 Lola mentait ! 

 Mentait comme une arracheuse de burnes.
 Hélas, trois fois hélas, quelques jours après ces manifestations et criailleries hystériques, la Police, toujours pleine de malice, prouvait que nul Viol ne se tint à l'heure et au lieu dits.

II
Des esprits faibles ont pu penser qu'elle n'était peut-être pas aussi mauvaise que ça, Lola, puisqu'elle a choisi pour sa mise en scène phantasmée deux types de type nord-africain, plutôt que 2 skins de type germanique, avec flamme FN tatouée sur la verge, et une croix celtique sur chaque testicule.
Je voudrais appeler ces admirateurs de Finkelcrot et des nazis ukrainiens, tous ces amants d'une Sororité Aryenne qui n'existe que dans leurs phantasmes, à plus de réflexion .
Réfléchissez un peu je vous prie : au centre hospitalier de Perpignan, elle a subi consciencieusement examens et  prélèvements idoines, qui ont forcément corroboré la thèse du viol.  Une accorte personne dégoulinant de liquide séminal, est une personne qui vient de recevoir un hommage appuyé par un ou plusieurs de ces rapports, dont on dit qu'ils sont amoureux.
Et avec qui ?
Nous le savons, les Races humaines ont été abolies le 16 mai 2012 par le Parlement de la République du glorieux gouvernement Ayraut-Taubira-Belkacem-Benguigui.
Les races n'existent plus, dieu merci, mais l'ADN ne connaît pas la loi. Et l'ADN livre tous les caractères spécifiques d'un individu, y compris une origine ethnique qui n'existe légalement plus.
 Donc si la douce Lola a bien eu des rapports médicalement constatés, ce fut très probablement avec ceux là dont elle donnait une description si racialement incorrecte.
Voyez vous.


C'est d'ailleurs ce choix ethnicisé qui causera sa perte. Car on n'aime pas beaucoup en Taubiraterie, voir désigner à la vindicte des représentants divers de cet électorat de prédilection, qui fait les si bons égorgeurs en Syrie et les si beaux pourvoyeurs en chieries.
 Suspect tout ça.
Le Procureur de la république, Monsieur Kiriakides, a demandé, une fois n'est pas coutume, vérification de cette raie prise en voie publique, par la police. Et vérifiant, celle-ci a découvert que le récit de Lola ne tenait pas la biroute.
....
Mais il faut être exact, la sobriété de ce récit, et subsidiairement la patience du lecteur, dussent elles en souffrir, examinons les faits dans leur enchevêtrement libidinal. Parce que ce ne sont pas à proprement parler les flics qui ont découvert le poteau rose.

« Durant sa garde à vue, elle avait maintenu sa première version des faits face aux enquêteurs.... 
  elle a fait cet aveu après sa sortie de garde à vue à son avocat »

Qui l'a aussitôt dénoncé.
Un défenseur comme on aimerait en voir plus souvent !

« La jeune femme, prénommée Lola, m'a dit qu'elle n'avait pas été violée 

a déclaré froidement ce magistrat intègre, Me Etienne Nicolau. (Déclaration qui risque d’accroître sa clientèle.)
 Rassurons ceux qui penserait que cet avocat n'aurait pas suffisamment respecté le code déontologique de l'homme de robe. Si il l'a d'abord enfoncée dans son bourbier, c'est pour la mieux l'en ressortir, victorieuse, éclaboussante de liqueurs séminales et subliminales :

"Elle n'était pas consciente de ce qu'elle disait. Explication: quand elle avait 12 ans, elle a été violée. Personne ne l'a crue. Il semble que, tout à coup, sur une personne qui était fragile, le passé a resurgi. Et elle a été prise dans un engrenage." 


L'ennui c'est qu'on pourrait aussi douter de la véracité de ce "passé resurgi". Mais quand une FÂME dit avoir été violée à 12 ans, c'est qu'elle a été violée à douze ans !!  Nul n'ignore que les trois quart de la gent féminine ont été abusé a douze ans. Le nier est inadmissible, et passible de lourdes peines !

 En principe l'érotomane affabulatrice s'exposait à des poursuites pour dénonciation mensongère d'un crime ayant «exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches», délit passible d'amendes, voire d'emprisonnement.
Mais heureusement :

 « La jeune femme ne sera pas poursuivie pour "dénonciation de crime imaginaire", compte-tenu de l'expertise du psychiatre qui l'a examinée et qui a conclu que son discernement était aboli au moment des faits. » 

 On respire. Tout est bien qui finit bien.
Chapeau Niolau ! Maestro le Maître !
Ne restait à la Presse, qui avait tant rameuté au moment des faux faits, qu'à jeter un voile pudique sur leur démenti.  Ce qu'elle fit, bien évidemment.

D'ailleurs la Lola a été pardonné par son Doudou:
Ce dernier, qui s'était très investi durant la procession des Dindes de lin blanc vêtues, suppliait en ces termes pathétiques :

 « Si quelqu'un a vu quoique ce soit, un détail, n'importe quoi, je vous en supplie, appelez le commissariat de police, faites-le je vous en supplie ! » 

 Un Doudou doublement cocu.

Moralité 

Laissons la tirer par l'inextinguible Caroline De Haas.


Vous vous souvenez de cette Clito-rigide dont je viens de tirer le portrait
Sa dernière trouvaille après sa déculottée électorale : un nouveau site de délation intitulé Macholand.fr. Agir contre le sexisme !
Pour celles qui en ont « marre du sexisme ! Vraiment marre ! Voire carrément ras le bol ! »

Et voici ce qu'elle dit a propos du Viol.
Lisez bien, c'est grandiose !
 "D’ailleurs, si 75.000 femmes sont violées chaque année en France [au moins ! NDLR], ce n’est pas à cause du climat grandissant d’insécurité et de la multiplication des zones de non-droit, mais parce qu’il n’y a pas assez de femmes dans les conseils d’administration." 

 Multiplier les Parisot, les Lagarde et les Lauvergeon, seul moyen pour que les Ben-Zobi se tiennent enfin à guichets fermés.
La femme est l'Avenir de l'homme.