jeudi 25 juin 2015

Lola mentait

I
Or donc, je viens de prendre connaissance, avec un an de retard, d'un fait divers estival, méridional et charmant, le récit véridique et apodictique de Lola de Perpignan, qui fit couler peu d'encre, et moins encore de sperme, et pour cause.
 — Là, dit la Lola, j'ai été violée et filmée cependant, culotte dans la bouche et sous la menace d'un couteau, par deux priapiques nord-africains.
Ces agapes se déroulaient le mercredi 25 juin en plein jour, torpeur méridienne et zone piétonnière.

 Tout d'abord, on notera, et l'on n'a pas manqué de le noter, la lâcheté classique des mâles blancs, qui, lorsqu'ils ne sont pas occupés à harceler sournoisement les femelles dans les bureaux et ateliers, les laissent clouées nues aux pénis de couleurs, sans m^me lever le petit doigt.
 Reculottée, la malheureuse s'en est allée d'un pas chancelant jusqu'à la Police qui l’a immédiatement conduite au centre hospitalier de Perpignan, où elle fut examinée avec le soin gynécologique requis en ces circonstances.

Le lendemain, surmontant bravement son terrible traumatisme, Lola qui avait rameuté le ban et l'arrière ban de la Presse, après avoir décrit les outrages subis, s'adressait par delà les ondes de Hertz aux outrageux :

« Je ne vous lâcherai pas. On finira par vous retrouver. Je continuerai jusqu’au bout à vous chercher »

Généreuse, Lola généralisait son cas à « toutes les victimes de viol », qui sont légions comme on sait, sans doute pour mettre de l'animation matérielle puisque le but était de « faire bouger les choses » !

« C’est terminé ! On ne va plus se taire. Il ne faut pas que cela reste impuni, que les gens se rendent compte de la gravité des choses »

dit elle encore, bravant le machisme ambiant ainsi que l’effroyable laxisme qui règne en matière de viol et de harcèlement sexuel.
Puis elle a appelé les gros bataillons de femelles à se joindre à elle en une « marche blanche ». Comme pour les assassinats de petits sous-chiens.
Mais le Viol, Le Crime inexpiable n'est il pas plus tragique encore, avec l'impossible "reconstruction'' qui suit la mort symbolique, par le sanctuaire ignominieusement profané ?
Appel entendu, puisqu'un un troupeau grégaire de péronnelles, toutes de blanc vêtues, s’ébranlât comme un seul homme derrière la Lola et une pancarte ainsi libellée :


Un observateur hétéro-vestimentaire rigoureux aurait peut-être mieux vu la première proposition ainsi libellée: « Je montre mon derrière » mais il est vrai que j'ai mauvais esprit.
N'importe, tout cela était, nous l'avons dit, frais, estival et charmant, mais :

 hélas, hélas, hélas !

Comme Amina Seboui la Femen tunisienne,
Comme "l’Adolescente voilée" mais néanmoins violée, par trois hommes mûrs aux Mureaux
Comme l'Affabulatrice juive de "l’affaire du RER D"
Comme la Lycéenne menteuse de La Rochelle qui fit prélever l'ADN de tout ce qu'on comptait de mâles dans un rayon de 45 km2 autour de son lycée
Comme des centaines de millions avant elles, qui nous prennent, comme le premier Benêt du Jardin, pour des pommes,

 Lola mentait ! 

 Mentait comme une arracheuse de burnes.
 Hélas, trois fois hélas, quelques jours après ces manifestations et criailleries hystériques, la Police, toujours pleine de malice, prouvait que nul Viol ne se tint à l'heure et au lieu dits.

II
Des esprits faibles ont pu penser qu'elle n'était peut-être pas aussi mauvaise que ça, Lola, puisqu'elle a choisi pour sa mise en scène phantasmée deux types de type nord-africain, plutôt que 2 skins de type germanique, avec flamme FN tatouée sur la verge, et une croix celtique sur chaque testicule.
Je voudrais appeler ces admirateurs de Finkelcrot et des nazis ukrainiens, tous ces amants d'une Sororité Aryenne qui n'existe que dans leurs phantasmes, à plus de réflexion .
Réfléchissez un peu je vous prie : au centre hospitalier de Perpignan, elle a subi consciencieusement examens et  prélèvements idoines, qui ont forcément corroboré la thèse du viol.  Une accorte personne dégoulinant de liquide séminal, est une personne qui vient de recevoir un hommage appuyé par un ou plusieurs de ces rapports, dont on dit qu'ils sont amoureux.
Et avec qui ?
Nous le savons, les Races humaines ont été abolies le 16 mai 2012 par le Parlement de la République du glorieux gouvernement Ayraut-Taubira-Belkacem-Benguigui.
Les races n'existent plus, dieu merci, mais l'ADN ne connaît pas la loi. Et l'ADN livre tous les caractères spécifiques d'un individu, y compris une origine ethnique qui n'existe légalement plus.
 Donc si la douce Lola a bien eu des rapports médicalement constatés, ce fut très probablement avec ceux là dont elle donnait une description si racialement incorrecte.
Voyez vous.


C'est d'ailleurs ce choix ethnicisé qui causera sa perte. Car on n'aime pas beaucoup en Taubiraterie, voir désigner à la vindicte des représentants divers de cet électorat de prédilection, qui fait les si bons égorgeurs en Syrie et les si beaux pourvoyeurs en chieries.
 Suspect tout ça.
Le Procureur de la république, Monsieur Kiriakides, a demandé, une fois n'est pas coutume, vérification de cette raie prise en voie publique, par la police. Et vérifiant, celle-ci a découvert que le récit de Lola ne tenait pas la biroute.
....
Mais il faut être exact, la sobriété de ce récit, et subsidiairement la patience du lecteur, dussent elles en souffrir, examinons les faits dans leur enchevêtrement libidinal. Parce que ce ne sont pas à proprement parler les flics qui ont découvert le poteau rose.

« Durant sa garde à vue, elle avait maintenu sa première version des faits face aux enquêteurs.... 
  elle a fait cet aveu après sa sortie de garde à vue à son avocat »

Qui l'a aussitôt dénoncé.
Un défenseur comme on aimerait en voir plus souvent !

« La jeune femme, prénommée Lola, m'a dit qu'elle n'avait pas été violée 

a déclaré froidement ce magistrat intègre, Me Etienne Nicolau. (Déclaration qui risque d’accroître sa clientèle.)
 Rassurons ceux qui penserait que cet avocat n'aurait pas suffisamment respecté le code déontologique de l'homme de robe. Si il l'a d'abord enfoncée dans son bourbier, c'est pour la mieux l'en ressortir, victorieuse, éclaboussante de liqueurs séminales et subliminales :

"Elle n'était pas consciente de ce qu'elle disait. Explication: quand elle avait 12 ans, elle a été violée. Personne ne l'a crue. Il semble que, tout à coup, sur une personne qui était fragile, le passé a resurgi. Et elle a été prise dans un engrenage." 


L'ennui c'est qu'on pourrait aussi douter de la véracité de ce "passé resurgi". Mais quand une FÂME dit avoir été violée à 12 ans, c'est qu'elle a été violée à douze ans !!  Nul n'ignore que les trois quart de la gent féminine ont été abusé a douze ans. Le nier est inadmissible, et passible de lourdes peines !

 En principe l'érotomane affabulatrice s'exposait à des poursuites pour dénonciation mensongère d'un crime ayant «exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches», délit passible d'amendes, voire d'emprisonnement.
Mais heureusement :

 « La jeune femme ne sera pas poursuivie pour "dénonciation de crime imaginaire", compte-tenu de l'expertise du psychiatre qui l'a examinée et qui a conclu que son discernement était aboli au moment des faits. » 

 On respire. Tout est bien qui finit bien.
Chapeau Niolau ! Maestro le Maître !
Ne restait à la Presse, qui avait tant rameuté au moment des faux faits, qu'à jeter un voile pudique sur leur démenti.  Ce qu'elle fit, bien évidemment.

D'ailleurs la Lola a été pardonné par son Doudou:
Ce dernier, qui s'était très investi durant la procession des Dindes de lin blanc vêtues, suppliait en ces termes pathétiques :

 « Si quelqu'un a vu quoique ce soit, un détail, n'importe quoi, je vous en supplie, appelez le commissariat de police, faites-le je vous en supplie ! » 

 Un Doudou doublement cocu.

Moralité 

Laissons la tirer par l'inextinguible Caroline De Haas.


Vous vous souvenez de cette Clito-rigide dont je viens de tirer le portrait
Sa dernière trouvaille après sa déculottée électorale : un nouveau site de délation intitulé Macholand.fr. Agir contre le sexisme !
Pour celles qui en ont « marre du sexisme ! Vraiment marre ! Voire carrément ras le bol ! »

Et voici ce qu'elle dit a propos du Viol.
Lisez bien, c'est grandiose !
 "D’ailleurs, si 75.000 femmes sont violées chaque année en France [au moins ! NDLR], ce n’est pas à cause du climat grandissant d’insécurité et de la multiplication des zones de non-droit, mais parce qu’il n’y a pas assez de femmes dans les conseils d’administration." 

 Multiplier les Parisot, les Lagarde et les Lauvergeon, seul moyen pour que les Ben-Zobi se tiennent enfin à guichets fermés.
La femme est l'Avenir de l'homme.