vendredi 31 juillet 2015

Hélas, il va falloir

Partir ailleurs Sénégalais,
Vous aussi chers Algériens ;
Oui tous, d'Afrique fricassés
De nos allocs : on a plus rien !

Adieu monotones Prognathes
À poil laineux, un poil haineux;
Allez vous faire tresser des nattes
Dans vos sérails pharamineux.

Et n'oubliez pas nos femelles,
Qui vous aimaient tant, les chéries !
On en cueillera de nouvelles

Bien plus belles, et plus égéries :
Et notre vie sera plus dense
De par la science et l' élégance !




mardi 7 juillet 2015

quelqu'une

À notre première rencontre je la trouvais quelconque.
C'est quelqu'un ! me dis je à la deuxième.
À l'issue de la troisième quiconque n'était pas elle me semblait superflu.
Lors de la quatrième je n'imaginais plus quelqu'autre vie où elle ne fut pas.
A la cinquième, accompagnés de quelques amis, nous passâmes successivement devant monsieur le Maire et monsieur le Curé.
Et depuis je la rencontrais tout le temps, à chaque heure, chaque minute, partout, jusque dans mon lit.

Là nos rencontres se faisaient jonctions, collisions, conjonctions. Nous conjuguions le verbe aimer au présent, au passé, à l'infinitif futur.

Un jour nous quittâmes le cocon. Nous allions au dehors, au spectacle, à la messe, à la Mer. 
Je retrouvais de vieux amis, nous reparlions de politique et de mes théories. Bientôt je réorganisais mon existence autour de mon travail.
Dès lors ses apparitions impromptues dans mon cabinet de travail me semblaient quelquefois inopportunes. 
Puis toujours importunes.
C'est quelqu'un ça ! pensais-je, exaspéré.

À notre divorce je me demandais ce que j'avais bien pu lui trouver : elle était tellement quelconque.

lundi 6 juillet 2015

L'art du maquignonnage


Voyez la Belkacem à Roland Garros, telle qu'en elle même son dieu la fit naître, et son roi soleil du Maroc l'a parfaite.
Sans fard !
"Belle qu'à Sem" dira-t-on.

Encore elle, quelques semaines plus tard, et nullement quelques années auparavant, tel qu'un vain peuple ébaubi le pense.


Voyez la cette fois sous le Fard, at the TV.
Passée par les soins diligents des petites-mains du maquillage (à c niveau c'est carrément du maquignonnage).

Question : pourquoi masquer de si beaux traits chérifiens au physique, quand ils s'expriment tant au moral ?
— Car, à la rentée de Septembre, mois le plus tendre, Belkacem ministre rendra l'enseignement de l’Islam obligatoire, cependant que l'étude de la Chrétienté au Moyen Âge, ainsi que celle du siècle des Lumières, ne s'imposeront plus.
Voyez vous.

Comment fait on d'un mufle ministre un gentil petit minois ?
Combien d'heures passées au fard, au tripotage, au camouflage ?
Certes la Dati de Péremption nous avait rendu coutumier du fait, ayant parfois l'air d'attendre sa pitance de dattes accroupie prés de son chameau, et d'autres fois des fellations, à genoux devant son Prézident infatué.

En attendant, nous autres, sur le Maître-site, nous voyons les Jeunots commentateurs s'extasier de conserve sur son physique factice.
Il semblerait qu'on ne puisse critiquer cette Young Leader marocaine qui a obtenu le maroquin de l'Educastration Antinationale, sans commencer par s’enthousiasmer de son physique !

Ah benêt !
Quand bien même lèverais tu  le voile sur telle ou telle, montrant que sous les beaux atours elle n’est que corruption, arrivisme, artifice, vanité, infatuation, vulgarité et ordure, si tu ne sais te retenir d’ajouter qu’« elle est quand m^me pas mal »,  las, tu n’auras fait que l’effleurer, la frapper avec une fleur, laissant au-dedans la femelle triomphante.

Laissons la place à tous les triomphantes et triomphants !