mercredi 25 octobre 2017

Élémentaux pour l'hiver

(élémentaux : esprits qui peuplent les quatre éléments et exercent une influence sur l'homme... et la femme.)

Le demeurant masculin porte sa femelle au pinacle. Cependant la féministe rabaisse le mâle comme une espèce inférieure.
Voila donc appariés un Ange qui descend du septième ciel avec un abruti qui descend du singe.
— Quoi, les deux simiesques imbéciles ne seraient pas assortis ? Par quelle erreur de la nature ? Par quel prodige ?

Leur nature véritable et leur véritable rapport ont pourtant été établis par Charles Baudelaire :

 La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide 
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ; 
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide, 
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout. 

 Tout est magistralement dit, et en si peu de mot.

 C'est sans nul doute ce gazouillis du ruisseau dégoulinant vers l’égout que j’entendais en fond sonore en lisant, au mois d’août 2016, le dossier sur le féminisme du prestigieux périodique qui en 1975 m’a fait découvrir Julius Evola ?
 Par Saint Aristophane ! Titre :
"Halte au féminisme punitif. Les réponses d'Eugénie Bastié, Elizabeth Lévy et Pierre-AndréTaguieff !"
"Féminisme punitif", pourquoi il en existe un autre ?
Mais oui, tout le monde porte son petit féminisme à soi, son féminisme portatif, qui ressortit à la petite opinion privée qu’il s’est bâti sur une ou sur les femmes en général. Dans féminisme il y a féminin c'est donc qu'il doit contenir une part aimable n'est ce pas ?
Il y aurait donc une chose-en-soi féministe, qui  existerait en tant que substance idéelle en dehors de toute déterminations trivialement réelles.
Le féminisme réel, celui qui se produit, a pourtant a grandement montré sa figure. Mais ça ne sert de rien, on continue de prendre le mot pour la chose.

Ces journalistes ont superbement ignoré Soral, Zemmour, Durandal ou bien votre serviteur, tous les vrais antiféministes,  pour s'extasier devant les sottes pauvretés de l'Elizabeth Din ou de la Bastié. Et pour ramasser les scories talmudiques d'un Taguieff !
Dans une revue qui naguère se réclamait de Julius Evola !

Même s’il reste-t-il quelques éléments utilisables dans cette revue jadis évolienne, aujourd’hui éolienne, son aimable brise consensuelle la déposera, telle une feuille morte, sur les tables des salles d’attente des dentistes et des gynécologues, près de Valeurs actuelles et du Figaro madame.
 C’est manifestement le vœu des con-sensuels rédacteurs.
 D’ailleurs ce sont tous des cinéphiles, cela dit tout.

 Quand j’appris par le service presse de Kontre Kulture que mon Enfer de Don Juan avait été envoyé à certains de ces journalistes, (dits de « la mouvance » dans mouvance il y a mou) je suis tombé à la renverse !
 Que pourrais-je dire à ces cinéphiles, à ces philistins, à ces Sganarelle de sens rassis ?
 Ceci peut-être : — Messieurs, vous ne connaissez pas votre féminisme. Ni dans son essence ni dans sa naissance. Vous ignorez sa cause matérielle et sa cause formelle. Vous ne comprenez ni la phylogenèse des féministes ni la généalogie de leur réussite, et plutôt que de vous fournir chez Taguieff ou chez l’ex-mademoiselle Bastié, essayez un peu de Julius, qui sait, il pourrait vous apprendre quelque-chose, à commencer par votre médiocrité.

 Pourtant l’abjection du fondement féministe est aussi lisible dans ses prises de position que sur les traits repoussant de trivialité des ministres du culte.



 L’antiféminisme est vraiment la pierre de touche du métal masculin.


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